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Nous finissons par rejoindre ce que l'on devine être une piste, la route de la soif. Pour comprendre ce nom il faut la parcourir en été, du col de l'Arpettaz à celui des Aravis. On continue vers le sud, en passant par le Plan Rebord, puis vers l'est jusqu'au chalet du Curé. Ce bâtiment, couvert d'un toit à quatre pans aurait effectivement appartenu à un curé, l'abbé Balmand de Saint Nicolas la Chapelle. La vue porte loin sur la Pointe Percée, le massif du Mont Blanc, le Charvin. Après un repas face au soleil le retour reprend à peu près le même itinéraire, le plus souvent cependant en trace directe dans la poudreuse: un vrai plaisir. A l'Armanaz, sous la porte des Aravis. Montée dans la poudreuse. Chemin faisant, on croise quelques chalets d'alpage. Les Envers des Aravis. Un totem? On domine la Burle. Au soleil vers Plan Rebord. Sous l'Etale, un bar restaurant (fermé) au beau milieu de la route de la soif. Le blog du curé di. Le Régié devant le Mont Blanc. On approche du but. Les derniers mètres avant le chalet du Curé.

  1. Le blog du cure.com

Le Blog Du Cure.Com

Etant à mon bureau, disant mon bréviaire, j'ai entendu passer au-dessus de ma tête un aéroplane qui bientôt éclata et puis… silence. Les deux pilotes, tués sur le coup, furent conduits au cimetière. Vu passer un convoi de prisonniers français. L'église en ambulance. Prisonniers de Guérard sont passés. L'électricité ne fonctionne plus. « 6 septembre, dimanche. - Mauvaise nuit. Impossible de dire la messe ni de faire l'enterrement des deux aviateurs. La canonnade commencée à 9h, a duré jusqu'à cinq heures sans interruption. Nous avons reçu une pluie de feu. Les batteries allemandes placées derrière le presbytère furent visées par les Anglais. J'ai cru ma dernière heure arrivée. Je fis un bon acte de contrition. Maintenant je vais aller à l'église remercier la bonne sainte Vierge de m'avoir protégé. « 7 septembre, lundi. Bataille recommencée à trois heures et demie. Impossible de dire la sainte messe. Le cas du curé Fossin - Le blog de Pierre. Je rends visite aux Allemands blessés qui sont à l'église. Ce sont les plus légèrement blessés.

Ils m'ont tendu la main. Ils sont fatigués. Il m'est impossible de leur donner du pain. Tous les fruits de mon jardin ont disparu. J'ai pu déjeuner chez Mlle Goulle. Pendant que nous sommes criblés de projectiles, les Allemands font tranquillement la cuisine contre le mur du presbytère, au-dessus duquel vole un aéroplane. Le Blog du Curé. » ( silence) Moins d'une heure après avoir écrit ces lignes, le curé de Varreddes était prisonnier des Allemands… Reprenons la lettre-circulaire: Après une courte halte, ces prisonniers sont séparés du curé et emmenés à Lizy. C'est dans l'école de Lizy que l'officier et ses hommes passèrent la nuit du lundi 7 au mardi 8 septembre. Monsieur LERICHE (74 ans) raconte que le curé de Varreddes avait été, à bout de forces, placé par les Allemands dans une voiture. Peu de temps avant, en chemin, l'abbé FOSSIN lui avait donné sa montre en disant: « Tu la feras parvenir à ma famille quand tu pourras, car moi, je crois bien, les Allemands vont me fusilier…» Mardi 8 septembre, 13 heures « Les prisonniers militaires dont le jeune officier fait partie, voient arriver à Lizy un détachement d'autres prisonniers, parmi lesquels se trouvent des zouaves et des civils, dont un prêtre en soutane et sabots, mais sans chapeau ni rabat.

Escalier Bois Entre Deux Murs