3 jeunes filles nues: Version 16 secondes 03. 06. 2006 - 00:16 - publicité S'orienter dans la galaxie INA Vous êtes particulier, professionnel des médias, enseignant, journaliste...? Découvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les réseaux sociaux, inscrivez-vous à nos newsletters. Suivre l' INA éclaire actu Chaque jour, la rédaction vous propose une sélection de vidéos et des articles éditorialisés en résonance avec l'actualité sous toutes ses formes.
A l'époque, David Hamilton a 38 ans. Les "jeunes filles" de son livre, elles, en ont entre 13, 14, 15. Le photographe choisit ses modèles entre deux âges, aux confins de l'enfance et à l'aube de l'adolescence. "Elles sont jeunes, mais elles ne sont pas des enfants, assure-t-il. Ce n'est pas mon rayon, les enfants, je n'en ai pas. " David Hamilton le reconnaît lui-même: l es adultes non plus. En mai 2015, il le confiait encore à Libération. Les femmes, ce n'est pas mon rayon. Je préfère les jeunes filles, 16 ans maximum. Les jeunes filles photographiées sont blondes, longilignes. Elles ont la peau très claire, les seins qui pointent. Car le photographe laisse apparaître une poitrine naissante de temps à autre. Parfois, elles sont totalement nues. Une nudité baignée d'un flou artistique très caractéristique. Des lumières tamisées. Des tons pastel. Des contours effacés. C'était là la marque de fabrique de David Hamilton, celle qui a fait sa renommée dans les années 1970 et 1980. Ses modèles sont souvent originaires des pays scandinaves.
Dans les endroits publics, les parties intimes de certaines filles sont même visibles au travers de leur accoutrement. Jupes ultra courtes, décolletés rageurs, robes moulantes, collant, Cuisse et seins en exergues, ras de fesse, nombril dehors… Choquer pour plaire Au grand carrefour de Koumassi, comme au rond-point Siporex de Yopougon, à Adjamé 220 logements ou encore devant la mairie d'Abobo, c'est un défilé incessant de jeunes filles aux accoutrements qui défient toute logique auquel on assiste à longueur de journée. « A chaque période son mode d'habillement. Nous ne pouvons pas nous habiller comme nos parents », se défend Aicha Koné, devant chez Hassan 220 logement d'Adjamé. Sa robe moulante attire tous les regards à son passage. Un scenario qui lui laisse chaque fois un sourire aux lèvres. Et chaque jour, on assiste à ces manières de s'habiller qui frisent l'indécence. Chuchotements, rires, regards complices ne manquent pas lorsqu'une silhouette à l'accoutrement extravagante passe les rues.
Décidément l'Amérique du Nord est sur une pente de perversion. A Haiti, des jeunes filles entre 13 et 15 ans à peine ont été exposées presque nues dans le cas d'une pré-sélection pour devenir des mannequins. Ce qui a crée une vague d'indignation.
Il faut se vêtir en tenant compte de certains aspects dont la morphologie, les goûts, les envies et les préférences. Plus on évolue, plus la mode passe à une certaine dimension. Démission des parents et Influence des telenovas Donc nous devons toutefois rester nous même, dans notre nature. Car l'accoutrement reflète notre personnalité», indique Sarah Kouame, couturière modéliste. Selon notre interlocutrice, ces filles aujourd'hui, n'ont pas de préférence quant au choix de leurs tenues vestimentaires. « Prenons l'exemple de nos parents de l'époque. En effet, tous les vêtements que nous portons aujourd'hui étaient à la mode dans le temps. Mais ne ils ne les ont pas dégradés comme c'est le cas aujourd'hui. Ils étaient des modèles. Pourquoi donc, ne pas suivre leur exemple plutôt que de participer à sa perdition. On peut être à la mode avec les vêtements en vogue, et ce sans s'adonner forcement à des'' spectacles'' qui ternissent notre image, voire notre dignité. On est beaux que lorsqu'on est vêtu dans la simplicité », conseille-t-elle.
« Puisqu'elles veulent se promener nues, nous les aidons dans ce sens. », se défendent-ils après chaque forfait. Aloyse Kouao (stagiaire) Comments comments
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