C'est un favori pour le prix du meilleur film de Cannes, la Palme d'Or. Mais regarder le film au milieu d'une foule privilégiée d'élites habillées et en smoking était un exercice de dissonance sociale. Comme s'adressait à des cinéastes ukrainiens à Cannes, dont beaucoup avaient été sur les lignes de front de la guerre avant de prendre le temps de s'envoler pour la France et de discuter de leurs films et, inévitablement, de l'état de leur pays. Programme TV VOO en ce moment avec Télé-Loisirs. Assis au soleil de midi, sur un balcon surplombant la rade de Cannes, le réalisateur Maksym Nakonechnyi évoquait calmement son drame" Vision papillon ", jouant dans la section Un Certain Regard de Cannes, qui se penche sur les femmes soldats ukrainiennes aux prises avec le SSPT après leur retour du front. Il a reconnu l'étrangeté d'être au festival du film le plus glamour du monde alors que, à des kilomètres de là, sa patrie lutte pour sa survie même. Mais il a dit que tout le faste de Cannes pourrait servir un plus grand objectif, s'il concentre l'attention sur les histoires ukrainiennes.
Une ouverture pleine d'humour Le festival de cette année s'ouvrira avec la comédie zombie "Coupez! ", ou "Final Cut", du réalisateur français Michel Hazanavicius. Ce film ne concourt pour aucun prix. Le réalisateur a présenté des membres de sa famille dans son film. Sur cette photo, l'acteur Lyes Salem (à gauche) peut être vu avec la nièce du réalisateur Raika Hazanavicius (au milieu) et sa fille Simone Hazanavicius (à droite). Des visages célèbres en lice Les réalisateurs en compétition à Cannes sont réputés: le réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda (photo) a remporté la Palme d'or en 2018 pour "Shoplifters". Son homologue coréen Park Chan-wook, ainsi que le réalisateur canadien David Cronenberg et le suédois Ruben Östlund participent à la compétition. Photo de fille belle nueva. Peu de femmes embarrassantes Vingt et un films participent à la compétition, mais seuls quatre ont été réalisés par des femmes. Valeria Bruni Tedeschi (photo) est en compétition avec son film "Forever Young", tandis que Leonor Serraille présente une histoire de migration de la Côte d'Ivoire vers la France dans son film "Mère et fils".
Deux jours plus tard, lors de la première de "Holy Spider" d'Ali Abbasi, l'histoire d'un tueur en série assassin d'une prostituée en Iran, une douzaine de femmes se sont arrêtées sur les marches du tapis rouge, ont brandi des cartouches de fumée noire et déployé une longue banderole listant les noms des 129 femmes connues qui ont été brutalement assassiné en France depuis le dernier Festival de Cannes en juillet dernier. Photo de fille belle ne fonctionnera pas correctement. Des avions de chasse pour la première de "Top Gun" Lors de la première de "Top Gun: Maverick", un escadron d'avions de chasse français a rugi sur le tapis rouge, une publicité tonitruante pour le film d'action hollywoodien qui, comme l'original de 1986, est une propagande habile et divertissante pour le complexe militaro-industriel américain. Le coup publicitaire «Top Gun» semblait un peu trop réel pour certaines personnes au festival du film Mais pour beaucoup sur le terrain, c'était terrifiant. Certains convives, parmi lesquels des cinéastes ukrainiens, se sont terrifiés sous leurs tables, convaincus qu'ils étaient sur le point d'être bombardés.
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