Paroles de Voici Le Mois De May 1. Voici le mois de mai, où les feuill' volent au vent! Où les feuill' volent au vent, si jolie mignonne! si mignonnement! 2. Le gentil fils du Roi S'en va les ramassant, S'en va les ramassant… 3. Il en ramassa tant Qu'il en remplit ses gants, Qu'il en remplit ses gants… 4. A ça mille porta, Les donna en présent, Les donna en présent… 5 Tenez fille, prenez, Je vous donne ces gants. Je vous donne ces gants, 6 Portez les à dimanche, Trois ou quatre fois l'an! 7 « A Pâqu', à la Toussaint, A Noël, à Saint-Jean! A Pâqu', à la Toussaint, A Noël, à Saint-Jean!... Paroles powered by LyricFind
Chère, voici le mois de mai, Le mois du printemps parfumé Qui, sous les branches, Fait vibrer des sons inconnus, Et couvre les seins demi-nus De robes blanches. Voici la saison des doux nids, Le temps où les cieux rajeunis Sont tout en flamme, Où déjà, tout le long du jour, Le doux rossignol de l'amour Chante dans l'âme. Ah! de quels suaves rayons Se dorent nos illusions Les plus chéries, Et combien de charmants espoirs Nous jettent dans l'ombre des soirs Leurs rêveries! Parmi nos rêves à tous deux, Beaux projets souvent hasardeux Qui sont les mêmes, Songes pleins d'amour et de foi Que tu dois avoir comme moi, Puisque tu m'aimes; Il en est un seul plus aimé. Tel meurt un zéphyr embaumé Sur votre bouche, Telle, par une ardente nuit, De quelque Séraphin, sans bruit, L'aile vous touche. Camille, as-tu rêvé parfois Qu'à l'heure où s'éveillent les bois Et l'alouette, Où Roméo, vingt fois baisé, Enjambe le balcon brisé De Juliette, Nous partons tous les deux, tout seuls? Hors Paris, dans les grands tilleuls Un rayon joue; L'air sent les lilas et le thym, La fraîche brise du matin Baise ta joue.
Voici le mois de mai Un des mois le plus gai Où tous les gens aimés Reçoivent du muguet. Voici le mois le mai Où l'on fait ce qui plaît On oublie les « jamais » Et l'on panse ses plaies. On y croit, on renaît On refait des projets, C'est le mois de l'année Où l'on se sent léger. Voici le mois de mai Et son premier férié, De senteurs, embaumé… Allez, quoi! Souriez!
Après avoir passé tout près De vastes ombrages, plus frais Qu'une glacière Et tout pleins de charmants abords, Nous allons nous asseoir aux bords De la rivière. L'eau frémit, le poisson changeant Émaille la vague d'argent D'écailles blondes; Le saule, arbre des tristes voeux, Pleure, et baigne ses longs cheveux Parmi les ondes. Tout est calme et silencieux. Étoiles que la terre aux cieux A dérobées, On voit briller d'un éclat pur Les corsages d'or et d'azur Des scarabées. Nos yeux s'enivrent, assouplis, A voir l'eau dérouler les plis De sa ceinture. Je baise en pleurant tes genoux, Et nous sommes seuls, rien que nous Et la nature! Tout alors, les flots enchanteurs, L'arbre ému, les oiseaux chanteurs Et les feuillées, Et les voix aux accords touchants Que le silence dans les champs Tient éveillées, La brise aux parfums caressants, Les horizons éblouissants De fantaisie, Les serments dans nos coeurs écrits, Tout en nous demande à grands cris La Poésie. Nous sommes heureux sans froideur. Plus de bouderie ou d'humeur Triste ou chagrine; Tu poses d'un air triomphant Ta petite tête d'enfant Sur ma poitrine; Tu m'écoutes, et je te lis, Quoique ta bouche aux coins pâlis S'ouvre et soupire, Quelques stances d'Alighieri, Ronsard, le poëte chéri, Ou bien Shakspere.
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