Au-delà de ses impacts juridiques liés à la modification de la répartition du capital social, la cession d'actions d'une SAS génère également des conséquences en matière fiscale. Le blog du dirigeant vous propose de revenir en détail sur les principales d'entre elles. Créer votre SAS avec le Blog du Dirigeant Cessions d'actions d'une SAS: les conséquences en matière de droits d'enregistrement En matière de droits d'enregistrement, la cession des actions d'une SAS bénéficie d'un régime fiscal particulièrement attrayant. En effet, s'agissant d'une société dont les titres sont souvent amenés à connaitre des transactions, le législateur a voulu faire en sorte que la fiscalité ne soit pas un frein à la transmission desdites actions. Prêt d action sas 2. En conséquence, le prix de cession des actions est soumis aux droits d'enregistrement à hauteur de 0, 1%. Une telle fiscalité est nettement plus avantageuse que celle applicable aux SARL pour lesquelles les cessions d'actions supportent les droits d'enregistrement à hauteur de 3% après abattement de 23 000 euros.
Sur le plan juridique, l'appréciation de la quote-part détenue dans le capital d'une SAS s'apprécie par rapport au nombres d'actions. Il faut donc considérer le capital en nombre d'actions, ce qui passe par la fixation d'une valeur nominale. Si on fixe la valeur nominale à 1 euros, alors les trois associés auront respectivement 5 000 actions, 3 000 actions et 2 000 actions (total de 10 000 actions). Tout savoir sur la valeur nominale de l'action d'une SAS !. Si on la fixe à 2 €, alors ils auront respectivement 2 500 actions, 1 500 actions et 1 000 actions (total de 5 000 actions). On remarquera que le pourcentage que chacun détient par rapport au nombre total d'actions ne change pas. Fixation de la valeur nominale La valeur nominale est librement fixée par les associés lors de la création de la SAS, dans les statuts de la SAS. Elle peut être exprimée en euros ou en centimes d'euros. Elle peut être modifiée ultérieurement, notamment en la diminuant par une opération de division de la valeur nominale des actions. En pratique, il est préférable de prévoir une valeur nominale faible, lors de la création de la société, afin de faciliter les opérations ultérieurs telles que les augmentations de capital (notamment les levées de fonds).
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