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Or, en 2009, près des deux tiers des encaissements du secteur public local correspondaient encore à des chèques, moyen de paiement qui entraîne le plus de coûts de traitement. Des progrès importants ont toutefois été réalisés entre 2007 et 2009, période au cours de laquelle les paiements par carte bancaire ont progressé de 56%. Recouvrement des produits locaux : les bonnes pratiques. Favorable à ces évolutions, l'Association des petites villes de France a cependant attiré l'attention de la DGFIP sur les coûts d'équipement, qui se révèlent élevés pour certaines collectivités. De son côté, l'Association des maires de France s'est inquiétée du risque d'augmentation des commissions bancaires. Plus encore que les nouvelles technologies, l'approfondissement du partenariat entre l'ordonnateur et le comptable est essentiel, souligne la future charte. Ces dernières années, la DGFIP et les grandes collectivités locales sont allées dans ce sens en multipliant les conventions de services comptables et financiers, dans lesquelles les partenaires ont précisé leurs engagements.

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Comptabilité Publié le 01/06/2011 • dans: Fiches Finances • Source: La DGFIP et les principales associations d'élus locaux ont établi en mars 2011 une charte nationale des bonnes pratiques de gestion des recettes qui liste vingt-deux axes d'amélioration de la chaîne de traitement des produits locaux. Recouvrement des produits locaux francais. La charte confirme la volonté de la DGIP d'encourager les collectivités à moderniser leurs procédures de recouvrement via la dématérialisation et à fluidifier leur chaîne de traitement par un renforcement des partenariats ordonnateurs-comptables. Une circulaire interministérielle NOR BCRE 1107021C du 21 mars 2011 relative à la forme et au contenu des pièces de recettes fait suite à cette concertation et rappelle l'importance du respect des règles de présentation des titres et des avis de sommes à payer. Ma Gazette Sélectionnez ce thème et créez votre newsletter personnalisée Mentions obligatoires Plus un titre est émis tardivement, plus le taux de recouvrement spontané diminue. Et plus le modèle d'avis des sommes à payer est lisible pour les débiteurs et exhaustif, plus le recouvrement est rapide et la sécurité juridique des procédures garantie pour la collectivité.

Les présidents des principales associations d'élus locaux doivent signer prochainement une charte nationale portant sur l'optimisation de la gestion des recettes des collectivités. Sans valeur juridique, ce document a vocation, par ses nombreuses recommandations, à enrichir les partenariats locaux entre la DGFIP et les collectivités. Les collectivités vont bientôt disposer d'une charte nationale ayant pour objectif l'amélioration de la gestion de leurs recettes. Huit associations d'élus locaux, dont l'Association des maires de France, l'Assemblée des départements de France et l'Association des régions de France, ont récemment transmis à la direction générale des finances publiques (DGFIP) leurs remarques sur le projet. Avec les services de Bercy, elles ont largement contribué à l'élaboration du texte, au cours de plusieurs réunions à l'automne dernier. Recouvrement des produits locaux. merci de cliquer. L'objectif est, en s'appuyant sur des bonnes pratiques, de fournir des recommandations aux ordonnateurs et aux comptables, afin que ceux-ci parviennent à "optimiser la chaîne de traitement des recettes des collectivités territoriales et de leurs établissements publics".

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La charte contient des recommandations pour développer encore ces partenariats, à chaque étape du processus: lors de la préparation du recouvrement, lors de la phase de recouvrement elle-même et en bout de chaîne. Plus de sécurité pour la gestion locale En amont de la chaîne, plus exactement pour l'émission de créances à recouvrer, la DGFIP a proposé un modèle d'avis de sommes à payer annexé à la charte. Le recouvrement par le comptable. Le but est de "simplifier la gestion administrative" tout en améliorant "la lisibilité pour les débiteurs". Ce modèle d'avis devrait aussi sécuriser la gestion locale, comme on le pense à la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM): "Certaines mentions obligatoires, comme le rappel des textes de référence ou la signature de l'élu, ne figurent pas toujours sur les avis de sommes qui sont aujourd'hui remis aux débiteurs, en particulier par les petites collectivités. " Selon la FMVM, l'innovation proposée par la DGFIP est donc positive. Mais il serait plus adéquat de réaliser un modèle d'avis de sommes pour chaque grand service fourni par la collectivité.

Par ailleurs, des précisions sont apportées sur les deux phases « comminatoires, obligatoire et facultative », instituées par la loi. Enfin, les nouveautés apportées par l'instruction de juillet 2004 sont reprises intégralement dans la présente instruction sous réserve de la refonte générale du plan de l'instruction nécessitée par les développements consacrés aux nouvelles procédures de recouvrement.

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Un enjeu dont dépendent la "protection des intérêts financiers" des organismes publics locaux et l'"amélioration du service rendu à l'usager", rappelle le document. Premier levier au service de l'amélioration du recouvrement mentionné par la charte: l'usage des nouvelles technologies. Recouvrement des produits locaux : les bonnes pratiques - Portail territorial. Avec, en particulier, la dématérialisation des pièces de recettes susceptible de réduire les coûts moyens de traitement. Dans ce domaine, le protocole d'échange standard (PES) d'Hélios dans sa version 2 a permis déjà à quelque 175 collectivités de faire un bond. Leur ordonnateur peut en effet signer électroniquement les pièces comptables qu'il n'a plus à transmettre sur support papier à son comptable public, ce qui est source d'économie. Le dispositif sera généralisé en 2015, par un arrêté qui sera bientôt publié. Des commissions bancaires plus élevées Le recours aux nouvelles technologies de paiement (carte bancaire, prélèvement) offre quant à lui deux avantages: pour les usagers, la simplicité et pour les collectivités, un recouvrement plus rapide et moins coûteux.

S'agissant encore de la phase d'émission des créances, la DGFIP recommande aux collectivités de "regrouper les créances dues par un même débiteur avant d'émettre un titre unique à son égard". Le but étant, en toute logique, de réduire les frais de traitement. Certaines collectivités citées en exemple, comme Bordeaux, ont créé, notamment à cette fin, un compte unique dans lequel figurent toutes les prestations payantes dont bénéficie une famille en lui permettant de les gérer en ligne (repas à la cantine scolaire, accès à différents services culturels et sportifs, transports,... ). Pas d'huissier chez les retardataires Si le concept leur semble séduisant, les associations d'élus locaux demeurent prudentes. L'Association des maires de France met en avant notamment la complexité de sa mise en œuvre, par exemple lorsque dans une famille, les parents sont divorcés. Le concept d'un compte unique regroupant les factures du service public local et les avis d'impôts locaux laisse évidemment les élus locaux encore plus sceptiques.

Tableau Des Pannes Frigorifique