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Pour les articles homonymes, voir Sicard. L' arrêt Sicard est un arrêt rendu par le Conseil d'État le 27 avril 1962. Sicard — Wikipédia. Ce grand arrêt du droit administratif français a précisé le rôle des ministres dans la signature des arrêts relevant de leur compétence, ainsi que le pouvoir réglementaire du Président de la République française. Circonstances [ modifier | modifier le code] Le requérant Jean Sicard fait un recours devant le juge administratif et invoque l'inconstitutionnalité de règlements édictés par le gouvernement. Il demande que le juge administratif frappe d'annulation le décret n°59-1379 du 8 décembre 1959 sur le motif de l' excès de pouvoir. Le décret attaqué par les requérants aurait méconnu la Constitution: il ne devait pas être signé par le président de la République car seule la signature du Premier ministre était nécessaire, alors que le président a bien apposé sa signature. En effet, la signature du président n'est nécessaire que pour les textes délibérés en Conseil des ministres ( article 13 de la Constitution).

  1. Sicard — Wikipédia
  2. L'arrêt Sicard, commentaire de décision, CE, Ass, 27 avril 1962
  3. Arrêt Sicard et autres, Conseil d'État, 27 avril 1962, Rec., p. 279, n° 50032 | Doctrine

Sicard — Wikipédia

Le conseil constitutionnel fait le lien entre la compétence du juge administratif et les prérogatives de puissance publique. L'exercice du pouvoir règlementaire général par décret Arrêt C. E du 27 avril 1962 « Sicard ». Le Conseil d'Etat dit qu'à partir du moment où le premier ministre a apposé sa signature (son contreseing) en vertu de l'article 19 de la Constitution ces décrets sont censés provenir du premier ministre et la signature du président de la République est considérée comme inutile, superfétatoire. L'arrêt Sicard, commentaire de décision, CE, Ass, 27 avril 1962. De la compétence du premier ministre ils ne peuvent être modifiés que par lui. Le Conseil d'Etat ne condamne pas cette pratique mais la sauve. Arrêt C. E du 10 octobre 1987 « Syndicat autonome des enseignants de médecines », Décrets présidentiels soumis au Conseil des Ministres mais dont la délibération n'est pas imposée ou prescrite par un texte. Avec le temps s'est développée une pratique... Uniquement disponible sur

L'arrêt Sicard, Commentaire De Décision, Ce, Ass, 27 Avril 1962

Ils ont par conséquent modifié l'ordre des signatures et opéré une substitution de base constitutionnelle. Source: Legifrance

Arrêt Sicard Et Autres, Conseil D'État, 27 Avril 1962, Rec., P. 279, N° 50032 | Doctrine

Dans l'arrêt MEYET de 1992, le Conseil d'Etat explique que lorsqu'on a un décret délibéré en Conseil des ministres qui au départ relevé du Premier ministre, sa modification ultérieure doit prendre la même forme, c'est-à-dire qu'il doit faire l'objet d'un décret délibéré en Conseil des ministres. Du coup, la matière qui relevait du Premier ministre est « happée » par la Président: elle devient une matière dans lequel le Conseil va délibérer et le Président signer. Il y a le problème formel de l'acte et la question de la répartition du pouvoir réglementaire. Il y a donc une récupération du Président de ce pouvoir: on peut aller jusqu'à imaginer une dépossession du pouvoir du Premier ministre presque totale par le Président de la République. Arrêt Sicard et autres, Conseil d'État, 27 avril 1962, Rec., p. 279, n° 50032 | Doctrine. Il faut rappeler le contexte de cohabitation avec les élections en 1993. Il n'y a pas eu cette reprise massive de compétences par le Président lors de la cohabitation. Deux autres décisions en 1994 semblaient aller dans le même sens. Le problème était de savoir ce qu'était un décret délibéré et un décret non-délibéré.

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