Stéphanie Guiraud-Chaumeil se refuse donc à parler des idées de ce nouveau parti qu'est « Horizons ». Elle préfère mettre en avant la stature « de véritable homme d'Etat » d'Edouard Philippe. « Il est venu à Albi et il a toujours été bienveillant pour la ville et pour les Albigeois. C'est un homme d'Etat capable de proposer une vision à long terme. » En d'autres termes, Stéphanie Guiraud-Chaumeil ne veut pas prendre date pour les élections présidentielles à venir. « Mon implication n'influencera pas mon rôle de maire. Je ne donnerai aucune consigne de vote et n'apporterai aucun soutien à un candidat à cette élection. Je reste dans ma ligne de conduite initiale. Je suis maire et j'ai l'intention de défendre les intérêts de mes concitoyens au plus haut niveau ». Elle ne soutiendra ni Macron, ni Pécresse Pourtant, Edouard Philippe a confirmé qu'il soutenait la candidature d'Emmnuel Macron. Horizons, son parti est l'une des composantes de la Maison commune qui rassemble les partis du gouvernement de La République En Marche (LREM) au Modem et d'autres micropartis.
Albi va héberger, jusqu'au mois de mars, un joli spectacle d'équilibriste. Stéphanie Guiraud-Chaumeil a des idées sur l'attractivité des Cordeliers. Elle a des pistes pour faire fructifier le label UNESCO. Sur l'insécurité, elle s'écarte de la position de Philippe Bonnecarrère. Elle n'exclut pas totalement un armement de la police municipale. Bref, la candidate aux municipales n'est pas simplement la candidate du maire. Elle a des idées. Elle peut se prévaloir d'une certaine expérience. Mais Stéphanie Guiraud-Chaumeil va devoir défier les lois de la botanique politique. Elle va devoir éclore dans l'ombre de Philippe Bonnecarrère. Allier ombre et lumière. Concilier éclosion et culture sous serre. Facile au parc Rochegude. Beaucoup moins évident dans les isoloirs. Laurent Dubois
"Il y a des candidats? " clame le doyen. Deux mains se lèvent. Celle de Stéphanie Guiraud-Chaumeil, candidate à sa propre succession et l'écologiste Pascal Pragnère "Je me présente, car face à l'urgence climatique et sociale, il faut changer de cap. Il faut un vrai changement pour mener cette nouvelle politique, que n'a pas su mener Stéphanie Guiraud-Chaumeil. " Place aux votes. On sait qu'il n'y aura aucune surprise. Reste à connaître l'amplitude de la victoire. Un succès facile Et le succès fut sans appel. Stéphanie Guiraud-Chaumeil est réélue dès le premier tour avec 39 voix contre 6 à Pascal Pragnère et 5 votes blancs. Le doyen laisse sa place à la nouvelle présidente. "Je voulais avant tout vous remercier pour la confiance que vous m'avez accordée ou renouvelée. Il faut être à la recherche du consensus. Le Grand albigeois mérite une unité, face aux mesures que nous devons prendre sans attendre, après cette crise sanitaire. Évidemment pour les entreprises, mais aussi dans la mobilité, la maîtrise foncière pour trouver un équilibre entre rural et urbain.
De plus, la mairie a investi 9 millions d'euros pour y construire une nouvelle salle événementielle. " En tant que parent, l'aménagement du Pratgraussals est une réussite. Les promenades avec les enfants sont devenues très agréables " témoigne Emilie Mouneu, mère d'une fille de 4 ans. " L'augmentation de l'amplitude horaire des crèches, nous permet également d'avoir moins recours à des baby-sitters lorsqu'on est obligé de travailler " poursuit-elle. Depuis son arrivée à la tête de la mairie albigeoise, 9, 6% d'emplois supplémentaires ont vu le jour. " Depuis six ans, nous pouvons constater une hausse d'offres d'emplois partout dans la ville " affirme Claude Nicolas, retraité albigeois. Le constat de la proximité et de l'écoute des habitants est mitigé. " La propreté des rues est déplorable, plusieurs lettres ont été écrites à la municipalité sans aucune mesure prise " déplore Emilie Mouneu, jeune Albigeoise. Surveillante dans un collège du centre ville, la jeune femme critique également les transports. "
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