Nos podcasts Nos chats live L'ASL en Direct Mis à jour le 16 janvier 2015 L'éducation physique et sportive est la première source d'accidents en milieu scolaire. L'organisation d'un cross de plus de 500 participants suppose plusieurs points de vigilance. Le cross s'inscrit dans la programmation et le projet d'EPS de l'établissement. L'enseignant d'EPS doit être vigilant vis-à-vis des équipements et matériels utilisés, mais aussi dans la définition des tâches demandées aux élèves et dans les modalités d'organisation pédagogique de l'enseignement. Points de vigilance aptitude et préparation de l'élève: vérification par rapport aux élèves ayant un PAI (projet d'accueil individualisé), entrainement préparatoire, certificat médical, groupes de mêmes niveaux, etc. repérage du parcours: typologie du sol, déplacement dans un environnement urbain ou naturel, etc. organisation matérielle: autorisations, équipement des coureurs, balisage du parcours, etc. surveillance des participants: aucun point du parcours ne doit être hors du champ de vision du personnel d'encadrement de l'épreuve.
Le cross et le milieu scolaire, c'est une longue histoire, ancrée dans la tradition. Le cross s'impose d'abord par sa simplicité. Il s'est déroulé au Bouscarret sous un soleil printanier ce vendredi. Les élèves avaient tous rendez-vous sur le stade dès 14 heures, départ devant le stade de foot. Les enseignants, autour de Pascaline Lhuzero, directrice, et quelques parents veillaient au bon déroulement des courses et encourageaient tous les élèves très motivés. Courses et parcours Les courses se sont déroulées dans un bon esprit et une bonne ambiance et le cross terminait le cycle athlétisme "explique Pascaline Lhuzero", directrice. L'équipe enseignante (extraordinaire dit-on! ) précisait que l'enjeu, ici, est surtout de participer et de terminer le cycle. Toute l'équipe était très vigilante, conseils de départ, soutien des élèves, réconfort, encouragement, boissons, temps de pause ou de récupération… Les départs se sont faits dans l'ordre, classe après classe, sur trois parcours différents bien orchestrés par Rodolphe Cousin, éducateur sportif détaché par la mairie.
Chez les CM2, victoire de Gaëlle Leloup chez les filles et de Nils Demarch chez les garçons. Quant au trophée, il revient donc à l'école Jules-Ferry qui s'impose une nouvelle fois devant l'école Demangeot, Le Quai, Hubert-Monnais et Jeanne d'Arc. Mais plus que telle ou telle victoire, c'est bien la formidable énergie qu'il faudra retenir de cet après-midi ensoleillé. Et le plaisir de se retrouver, de nouveau tous ensemble autour d'un évènement sportif incontournable.
C'est une journée banalisée où tout le monde participe. Cela crée du lien au sein de l'établissement. » Durant cette journée de cross, toute la communauté éducative, souvent bien au-delà des professeurs d'éducation physique, se rassemble autour de ce projet qui réunit même les parents d'élèves. Jusqu'ici, l'expérience de la course tout terrain résiste au temps et aux modes. « Il faut préserver cette activité car elle donne du sens à ce qu'on fait ensemble », indique Jean Fayemendy, ardent défenseur du cross. De même au sein de l'UNSS, la fédération française de sport scolaire du second degré (collège et lycée), le succès du cross ne se dément pas. L'institution veille à s'en servir comme un support de communication autour de la santé et de la lutte contre la sédentarité. « C'est une discipline incontournable qui compte le plus de participants, assure Bruno Colombier, avec plus de 215 000 jeunes licenciés qui ont affronté les frimas de l'hiver tennis aux pieds. On draine de plus en plus de monde et on est même parfois contraints d'en refuser.
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