skytimetravel.net

J'ai encore bien le souvenir de cette claque sur les cuisses nues, dans cette très courte culotte un peu élastique comme on les portait à l'époque. Première découverte de la sensation. J'avais également des cousins qui recevaient des fessées et deux autres qui recevaient le martinet. J'ai le souvenir précis d'être arrivé un jour avec mes parents chez ces cousins de mon père et que ma jeune cousine qui devait avoir treize ans avait reçu le martinet pour son insolence. Je n'ai rien vu, mais c'était très troublant, sa honte devant nous, sa mère qui parlait de la punition. Je me souviens aussi d'avoir demandé à un adolescent que j'aimais bien de me fesser, ce qu'il avait refusé. La fessée aux orties...?. Je devais avoir 7 ou 8 ans et lui 13 ou 14. Comme j'étais un lecteur précoce, j'ai ensuite recherché dans les livres toutes les scènes de punitions avec un plaisir coupable. J'avais peur que l'on découvre les raisons profondes qui m'amenaient à lire la Comtesse de Ségur et surtout à relire de temps en temps les mêmes passages cinglants.

  1. Souvenirs, souvenirs...
  2. La fessée aux orties...?
  3. Une bonne fessée

Souvenirs, Souvenirs...

Et, là, j'ai découvert les mille façons de l'utiliser: soupe, jus, flan, confiture, beignet, gâteau, sirops, savon, crème, shampoing, tissu, purin (c'est un fertilisant et un insecticide naturel)… J'ai aussi appris qu'elle était nutritive, riche en vitamines, minéraux, protéines, mais aussi tonique, régénérante, dépolluante… Cela a changé ma vie. L'ortie est devenue pour moi un symbole de résistance que l'agriculture industrielle et chimique s'évertue à détruire. Lire aussi La brandade d'ortie: la recette de Marie-Monique Robin Mes parents sont à la retraite mais vivent toujours sur leurs terres. Souvenirs, souvenirs.... Quand mon frère a repris la ferme, il a vu mon film Le Monde selon Monsanto et a décidé de tout passer en bio. C'est dans le jardin de mes parents que je suis allée chercher des orties pour les replanter dans mon potager en banlieue parisienne. J'en ai deux mètres carrés, que je récolte régulièrement pour les cuisiner. J'aime tout particulièrement cette recette de « brandade », tirée d'un livre du botaniste François Couplan, car elle joue avec la saveur presque marine que peuvent avoir les orties matures.

La Fessée Aux Orties...?

Je rêve toujours d'être traité comme un vilain garnement, sévèrement grondé, obligé de porter des culottes courtes et avec le martinet pendu au mur comme je l'avais vu enfant. J'ai rarement pu réaliser finalement ce fantasme et jamais reçu la fessée devant témoins. Je sais bien pourtant que c'est ce que je mérite…. 15. 06. 2017

Une Bonne Fessée

Deux provocantes paires de fesses rebondies, indécemment écartées par la position qu'elles étaient obligées de maintenir, et enflées par les vigoureuses fessées subies. Elles en paraissaient carrément énormes. Une pension de famille bien tenue - chapitre 18 Yann sut tout de suite qu'il voulait rester dans cette atmosphère rigoureuse mais chaleureuse. Malgré sa réserve et la fessée qui lui était promise, il se sentait comme à la maison. Il fut amené à se présenter et les autres convives dirent quelques mots sur leur situation. Une bonne fessée. Louison et François furent des plus réservés, mais les deux sœurs menaient la conversation, interrogeant leurs locataires l'un après l'autre et tous répondaient promptement et poliment. Cela donnait l'impression d'avoir à table deux adultes qui interrogeaient trois enfants sur leur journée et sur leurs projets, tout en étant vigilantes à la bonne tenue à table. Mémoires d'un garnement de jadis - 163ème tableau "La fin de l'année approchait mais mes facéties exaspéraient toujours mes ensignantes favorites.

Styles Gastronomie Fille d'agriculteur, Marie-Monique Robin a vu toute son enfance les orties éliminées à grand renfort de Roundup. Depuis, la journaliste d'investigation et auteure de documentaires tels que « Le Monde selon Monsanto » a fait la paix avec cette plante mal-aimée. « Je suis née dans une ferme des Deux-Sèvres. Mon père et ma mère, agriculteur et fille de commerçant, se sont rencontrés à la JAC, la Jeunesse agricole catholique. Ce mouvement né dans l'entre-deux-guerres peut paraître ringard, mais il était très novateur à l'époque: ces fils de paysans, souvent considérés comme des ploucs, affirmaient là leur statut avec fierté. Mon père était brillant, il aurait pu avoir un autre parcours, mais il a voulu rester agriculteur, convaincu qu'il fallait faire évoluer le monde rural. Il a toujours dit: " On fait le plus beau métier du monde, si on n'était pas là, personne ne pourrait vivre ni travailler. " Quand il a repris la ferme familiale, il est entré tête baissée – comme bien d'autres à ce moment-là – dans le système agro-industriel.

Parole Rien A Envier