Accueil Gestion et Management Actus nationales Publié le 25 février 2019 Mis à jour le 28 août 2020 à 15:56 Le nouveau retourneur d'andains Menart 4800 SP de la cuma Biomasse innovation est capable de retourner des andains d'environ 4, 80 m de largeur et de 2 m de haut. La cuma Biomasse Innovation qui réalise du compostage pour les adhérents du Loir-et-Cher, d'Indre-et-Loire et d'Eure-et-Loir, vient de s'équiper d'un nouveau retourneur d'andains modernisé. A l'origine, l'activité retourneur d'andains, dans le Loir-et-Cher, a été créée au sein de la cuma des 4 cantons à Pontlevoy. Suite au développement de cette activité et à l'achat d'un nouveau retourneur d'andains, il a été décidé de créer une nouvelle cuma. La cuma Biomasse Innovation 41 est donc née en 2014 avec une seule activité: le compostage, réparti entre une quarantaine d'adhérents, pour un chiffre d'affaires de plus de 30. 000 € HT. Jusqu'à fin 2018, le retourneur d'andains était utilisé en inter-cuma avec la cuma Défi-Touraine (une centaine d'adhérents) dans l'Indre-et-Loire et la cuma Bio 28 en Eure-et-Loire.
L'appareil comprend deux parties identiques, constituées chacune d'un pick-up qui relève le fourrage pour l'amener sur un tapis. Chaque tapis décale le fourrage pour le reposer sur la droite ou la gauche. « Ce principe est peu agressif pour les plantes et l'appareil affiche un très bon débit de chantie r, ajoute Stéphane Lorin. Le pick-up ne ramasse pas de pierres, c'est un atout intéressant. Il est prévu d'utiliser ce matériel deux fois là où nous passions trois fois auparavant: un premier passage après la fauche pour retourner les andains sur un côté, puis le lendemain en regroupant les andains, effectuant ainsi un fanage et un andainage lors de la même opération. » Le retourneur d'andains a été acheté 64 000 € HT. La Cuma a bénéficié d'une subvention de 30% dans le cadre d'un PCAE volet végétal. Ce matériel permet en effet aux éleveurs d'améliorer l'autonomie alimentaire de leur exploitation, ce qui justifie l'aide financière à l'achat. L'appareil est destiné aux membres du collectif Alumé ainsi qu'aux autres éleveurs de la Cuma.
Premier constat: le prix d'achat augmente nettement d'une année sur l'autre, de 4 à 5% malgré une faible évolution technologique. Le renouvellement de la machine s'avère donc de plus en plus délicat. L'avis des utilisateurs en résumé. Un travail de qualité Les «points de vigilance» signalés par les utilisateurs concernent différents organes du retourneur Ménart, selon le cas considéré: poutre de châssis, système de commande du déflecteur arrière anti-projections, support de rampe de signalisation, roue de travail et bras de roues télescopiques, paliers du rotor, goujons de roues, demi-essieux et système de freinage, boîtier de transmission-pompe hydraulique-transmission à cardan, support de palier intermédiaire de transmission, serrage des arrêts d'axes, jeu dans les articulations. Par ailleurs, «la qualité du travail est saluée unanimement par tous les utilisateurs», souligne le rapport d'enquête, «la gamme Ménart est jugée économe en carburant et en puissance de traction. » Un petit marché Ces défauts illustrent les conditions difficiles dans lesquelles travaille un retourneur d'andains.
Certes, les machines dotées d'un groupeur à vis ne disposent pas de conditionneur, mais s'avèrent moins chères. Pöttinger facture 62 000 € son modèle arrière de 10 m (à combiner avec une faucheuse frontale), tandis qu'il demande 75 000 € pour la version à conditionneur et convoyeur à tapis. La puissance requise est aussi moindre: 160 à 180 ch contre 240 à 260 ch.
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