Pour ceux qui connaissent, le modèle d'entreprise en marketing relationnel permet de développer ce que l'on appelle de la « profondeur ». D'une manière schématique, la profondeur d'une « lignée » traduit le développement successif d'équipes, où, à partir d'une personne qui parraine (coopte) trois personnes, ces dernières font de même et leurs filleuls encore de même, sans discontinuité. Jean-Michel Foucaud et Hubert Celle font partie d'une grande lignée du réseau Prodémial. En même temps, le premier est le parrain du second. Nous avons souhaité les rencontrer pour évoquer avec eux ce sujet complexe et fascinant, le fait de « travailler en réseau »., Jean-Michel, comment avez-vous démarré ensemble dans notre réseau? Hubert: En 2008, j'étais en pleine réflexion professionnelle. Jean-Michel Foucaud, qui habitait à l'époque pas loin de l'école de mes enfants, m'a proposé un jour de prendre un café chez lui. Vous connaissez Jean-Michel? Quand il rencontre quelqu'un, il pose toujours une de ces deux questions: « est-ce que vous payez des impôts?
– Dans la prise en charge commune de situations avec partage des interventions. De plus en plus, les professionnels médico-sociaux s'organisent en réunions régulières autour d'études de situations particulières, mais aussi d'échanges et de réflexions sur des sujets généraux. Ils contribuent ainsi à une meilleure connaissance des rôles de chacun et améliorent l'accompagnement du public. Dans certains cas, cette collaboration est formalisée par une convention, dont le but premier est la pérennisation de l'action au delà des professionnels initiateurs du réseau constitué. Les attentes des différents professionnels sont souvent dans un premier temps une réponse technique au cas par cas. Au fil des rencontres, la meilleure connaissance mutuelle des rôles et postures professionnelles de chacun, fait évoluer l'idée d'une véritable collaboration pour une prise en charge globale de la personne. Avantages de la démarche: une prise en compte globale, la cohérence des interventions vis à vis de l'usager, une souplesse et rapidité de mise en œuvre avec au final un service rendu à la population plus efficace.
On s'oriente peu à peu, et pas seulement dans le champ des ESMS, vers ce que des études anglosaxonnes ont qualifié d'amnésie organisationnelle. Cdt. Le problème majeur du travail en réseau réside dans le fait que lorsque les salariés quittent le service ou l'établissement, les nouveaux doivent à chaque fois repartir de zéro, car les ESMS sont incapables de gérer ces réseaux informels, donc hors partenariats, qu'ils n'ont pas crée institutionnellement, en tant que ressources et mémoire collective susceptibles d'être transférés aux nouveaux salariés. Bravo pour votre travail. Merci pour votre commentaire. Vous avez tout à fait raison. D'ailleurs c'est pour cela qu'il est souvent demandé lors du départ d'un travailleur social qu'un « tuilage » soit mis en place. Celui ou celle qui part peut ainsi transmettre ses contacts à celui ou celle qui arrive, Il peut lui présenter son réseau, mais aussi les partenaires tout comme il le fait pour les personnes accompagnées. Cette pratique du tuilage tend à disparaître et c'est fort regrettable.
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