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La Mort de Staline (Armando Iannucci) 2017 | Historique, comédie dramatique |106 min | Anglais; sous-titré en français et en turc Samedi 21/04 –16h45 Dimanche 22/04 – 14h30 Samedi 28/04 – 14h30 Moscou, 1953. Dans les jours qui suivent son attaque cérébrale, les ministres composant la garde rapprochée de Staline se livrent à un combat acharné pour prendre le contrôle, certains souhaitant un changement positif en Union Soviétique, d'autres nourrissant des ambitions plus funestes. Mais tous sont dans la même urgence: lutter à tout prix pour rester, simplement, en vie. L'achat des billets (10 TL, 5 TL pour les étudiants de l'Institut Français) est possible de 14h30 à 19h15 pour les projections du jour même. Paiement uniquement en espèces.

La Mort De Staline Sous Titres De

Cette histoire est inspirée de faits réels Aussi incroyable que tout cela puisse paraître, la grande majorité des situations décrites sont véridiques; la mise en scène et les dialogues d'Armando Iannucci ne font que mettre sous nos yeux tout ce que le stalinisme portait en lui de non-sens. Staline aurait ainsi peut-être survécu si ce n'était la terreur qu'il avait lui-même instauré comme système politique. Au moment où le tyran s'effondre, aucun garde posté de l'autre côté de la porte n'ose entrer dans la pièce de peur d'être fusillé. Toutes les blouses blanches qui auraient pu le sauver ont été envoyées au goulag et le respirateur qui aurait pu l'aider n'a pas été employé car de facture américaine. Staline mort est aussi encombrant que Staline vivant – il n'est qu'à voir la scène burlesque qui voit les membres du Politburo déplacer son corps vers son lit – et la volonté de liquider toute trace dans la datcha où il est mort va de pair avec la persistance des vieilles habitudes politiques.

Lorsque l'un des condamnés arrivait à se suicider (ce qui était déjà un exploit en soi) et laissait une lettre clamant son innocence, Staline prenait ce geste pour la meilleure preuve de culpabilité. Aucun historien ou biographe n'a vraiment réussi à remonter aux sources des penchants meurtriers de Staline. Certains ont invoqué son enfance assez brutale avec un père alcoolique qui le battait, d'autres sa vie « sentimentale » et la mort de sa première femme… Comme dans le cas d'Hitler, ce ne sont que des suppositions. Mais ce qui est sûr, c'est que Staline a bien appliqué à la lettre les préceptes de son mentor, Lénine. C'est celui-ci qui a été le grand ordonnateur des massacres de masses au nom de la « purification sociale ». Staline était bien considéré comme « le meilleur élève de Lénine ». L'une des premières victimes de Staline a été le koulak. En russe, cela signifie « le poing » car le koulak était considéré comme un paysan avare qui refuse la collectivisation et s'oppose au régime soviétique.

Notes Pour Trop Tard Orelsan Paroles