« Tu vois, même mort, il arrive à me faire rire, papa », dit Joséphine, 6 ans, après avoir regardé la scène de « l'Effrontée » où Charlotte Gainsbourg lance à Bernadette Lafont: « T'as qu'à bouger ton gros cul! Je t aime au passe ici. » Ce père, qu'elle n'a pas eu le temps de connaître et qui ne l'a pas reconnue, elle venait de découvrir son visage dans « l'Enfant sauvage », de Truffaut; il poussait la brouette dans laquelle le petit Victor est hilare, un bonheur furtif qui fut refusé à Joséphine. Car elle avait 18 mois lorsque, en avril 2012, Claude Miller est mort d'un cancer du poumon, entouré de sa femme et de son fils, dans une chambre de l'hôpital Saint-Antoine, dont la porte était fermée à celle qui fut son amour clandestin et la mère de Joséphine. A sa passion ardente et interdite pour le cinéaste de « Dites-lui que je l'aime », de vingt-huit ans son aîné, Claire Vassé a déjà consacré un livre, « De là où tu es » (Stock, 2012). Si elle la raconte à nouveau dans « A partir de toi » ( Editions La Mer Salée, 18 euros), c'est que Joséphine a grandi et qu'elle veut partager avec elle le souvenir de Claude Miller dont, pour l'une comme pour l'autre, l'absence est omniprésente.
Et les applaudissements montèrent de la place Saint-Pierre. La foule réunie là, sous un soleil écrasant, a acclamé, dimanche 15 mai et devant 45 000 personnes, la proclamation par le pape de dix nouveaux saints de l'Église catholique. Au cours de cette première canonisation depuis plus de deux ans, le pape François a fait le choix - plutôt que d'évoquer le parcours précis de ces tout nouveaux saints, parmi lesquels Charles de Foucauld, César de Bus et Marie Rivier - de prodiguer à la foule des conseils pour qu'elle suivre elle-même la voie de la sainteté. → RELIRE. Cette semaine #94 – Aujourd'hui je m'aime. Charles de Foucauld proclamé saint par le pape François: revivez la célébration « Nos compagnons de route, canonisés aujourd'hui, ont vécu la sainteté de cette manière: en embrassant leur vocation avec enthousiasme », a insisté François, qui a encouragé les fidèles, dont beaucoup étaient arrivés au petit matin, à suivre l'exemple de ceux qui furent en leur temps « des reflets lumineux du Seigneur dans l'histoire ». « Dieu nous aime » Il ne s'agit pas de mettre en œuvre une forme « d'héroïsme personnel », a averti François, mais de suivre pour chacun sa propre vocation.
J'ai reçu des propositions de premiers films, je devrais tourner dans les prochains mois. J'aime bien les premiers films. " J'aimerais bien retravailler avec Jean-Pierre Mocky mais je n'ai pas envie de le rejoindre là où il est… " De toute façon, qui reste-il? Peu de mecs installés continuent à tourner. Je viens d'une autre époque. Beaucoup ne sont plus là. J'aimerais bien retravailler avec Jean-Pierre Mocky [huit films ensemble jusqu'au décès du réalisateur en 2019], mais je n'ai pas envie de le rejoindre là où il est… En ce moment, je fais du théâtre: j'ai repris ma pièce, Traîne pas trop sous la pluie. Je t aime au passé present. J'ai fait cinq dates magnifiques depuis l'été. J'irai bientôt la jouer à Rennes. Je suis toujours ému par la façon dont les gens reçoivent ce que j'ai créé. " Ses copains: "La plupart sont partis, il reste Niels Arestrup" "Du métier, je ne vois plus personne. Ça a beaucoup changé. La plupart des copains sont partis: Philippe Léotard, Roland Blanche, Jean-François Stévenin, Bernard Giraudeau qui était mon ami sacré.
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