Quels sont les risques à forcer et les bonnes pratiques à mettre en place? Quels sont les dangers de forcer l'enfant En forçant un enfant à manger, on le coupe de ses signaux physiologiques de faim, comme nous l'explique Héloïse Junier: « Quand on force un enfant à goûter ou à ingérer le contenu d'une assiette, on vient le couper de ses signaux de satiété. L'enfant est ensuite beaucoup moins à l'écoute de ces signaux et il va entretenir un rapport moins fin à l'alimentation. Plus le rapport est malaisé, plus il risque plus tard d'avoir une surconsommation ou une sous-consommation des aliments. » On vient donc mettre à mal son rapport à la nourriture et cela peut avoir des conséquences négatives ensuite. Ne jamais finir son assiette psychologie de la. Marie Chetrit abonde également en ce sens: « Le risque est de générer des troubles du comportement alimentaire. Forcer l'enfant à finir son assiette transforme l'alimentation en jeu de pouvoir entre l'enfant et le parent. L'enfant comprend que cela a de l'importance pour l'adulte. Il ne faut pas rentrer là-dedans.
Lire aussi: Comment donner une dimension chrétienne à la table familiale? Le respect des horaires Les repas sont l'occasion de partager un moment familial et d'apprendre les règles de la vie en société. Pour éviter que chaque repas ne devienne un calvaire pendant lequel on s'escrime plus à réprimander qu'à raconter sa journée, il est nécessaire que les règles soient énoncées clairement. Devez-vous terminer votre assiette ? - Apprendre les bonnes manières. La première règle pourrait être que les enfants doivent arriver à table au moment où leur père ou leur mère les appellent. Pour encourager l'enfant à arriver à l'heure, Bernadette Lemoine, psychologue et psychothérapeute, conseille, dans Petites phrases à leur dire pour les aider à grandir, de le prévenir en amont: « Dans cinq minutes, ce sera le moment de déjeuner! ». Cela évite les hurlements de dernière minute pendant lesquels l'enfant range tranquillement sa poupée ou termine avec minutie une tour en Lego qui n'aurait pas pu attendre une demi-heure de plus avant d'avoir sa coupole. La psychologue fournit aussi quelques astuces: faire sonner une cloche cinq minutes avant le repas ou lancer, de temps en temps, des concours de rapidité.
« Ne mange pas trop gras, trop sucré, trop salé », « Manger! Bouger! », « Au moins 5 fruits et légumes par jour »… Difficile de ne pas avoir en tête les messages de prévention et de santé, dont nous sommes un peu assommés, lorsqu'il s'agit de nourrir nos enfants. À force de compter (les calories), d'équilibrer (les menus), de diminuer (les quantités), que leur transmettons-nous? Laurence Haurat, psychologue et nutritionniste, démonte 5 idées reçues. Ne jamais finir son assiette psychologie au. Pour sortir un peu des normes qui ne conviennent pas à tous, petits mangeurs ou grands appétits. Les enfants qui ne finissent pas leur plat n'ont pas besoin de dessert: FAUX! « Si tu ne termines pas ton assiette, tu seras privé de dessert ». La punition ne surprend plus personne. Nous l'avons tous déjà entendue, subie, voire infligée. Après tout, s'il n'a plus faim pour des haricots verts, pourquoi aurait-il de la place pour une mousse au chocolat? « Un raisonnement qui n'est pas complètement faux, analyse Laurence Haurat. Il est tout à fait possible qu'un enfant s'arrête de manger lorsqu'il n'a plus d'appétit.
Soumis par icietlaba. le mer 28/12/2011 - 16:27 Commentaires
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