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» Bloqué, le journaliste a finalement fait appel à l'un de ses amis de Raqqa qui l'a emmené dans la ville à travers la campagne où ils ont pu passer un poste de contrôle militaire. Depuis l'entrée en vigueur de la carte d'expatrié, d'autres habitants de Deir ez-Zor s'éloigneraient discrètement des checkpoints pour entrer en zone kurde « par des routes de contrebande », rapporte Zaïn el-Abidine. Contacté par mail, le service de presse de l'Administration autonome du Nord-Est syrien (Aanes) n'a pas répondu aux sollicitations de L'Orient-Le Jour. Des raisons de sécurité Fin décembre, les autorités locales des FDS ont imposé aux déplacés arabes (terme employé pour faire référence aux déplacés syriens non kurdes) entrant ou résidant dans les zones sous leur contrôle de se doter d'une carte d'« expatrié ». Un laissez-passer à renouveler tous les 6 mois, qui a suscité une vive polémique dans la région. CARTE. Quelles sont les forces militaires étrangères présentes en Syrie ?. Dans un communiqué publié le 15 janvier, les FDS ont justifié leur décision par le fait que de nombreux déplacés intérieurs avaient perdu leurs documents personnels après avoir fui la guerre ou le terrorisme.

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L'introduction de cette mesure vise ainsi, selon le texte, à les doter de documents légaux leur permettant de bénéficier des mêmes droits que les autres citoyens. Carte syrie dans le monde antique. Également introduite pour des raisons de sécurité, l'objectif de cette carte serait de lutter contre le danger posé par les cellules dormantes de l'État islamique (EI), face à l'utilisation par les jihadistes de fausses cartes d'identité syriennes pour pénétrer dans les zones tenues par les FDS. Si cette décision a été mise en œuvre le mois dernier à Hassaké, Zaïn el-Abidine indique cependant que ce type de mesure n'est pas nouveau. « Le système a été introduit pour la première fois après que les FDS ont pris le contrôle de la ville de Raqqa et expulsé l'État islamique de grandes parties du gouvernorat de Deir ez-Zor, dans les zones à l'est de l'Euphrate, en particulier à la fin de 2018, lorsque des procédures ont été imposées à chaque déplacé arabe voulant entrer dans les villes de Raqqa et d'al-Thawra », raconte-t-il. Lancée en juin 2017 par les FDS avec le soutien de la coalition internationale menée par les États-Unis, la bataille de Raqqa visait à reprendre la ville la plus importante contrôlée par les jihadistes de l'EI en Syrie.

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Studio graphique France Médias Monde Pour voir cette carte sur vos mobiles et tablettes, cliquez sur ce lien. Carte syrie dans le monde production ecrite. Un "Kurdistan" syrien: la bête noire turque Ce pilonnage est intervenu alors que le Premier ministre turc, Binali Yildirim, venait de juger "absolument inacceptable" la création d'une entité kurde dans le nord de la Syrie, où les forces kurdes gagnent du terrain dans leur offensive contre les jihadistes et où elles rêvent de relier les régions déjà sous leur contrôle. En mars 2016, diverses factions kurdes de Syrie – dont le PYD, principal parti kurde de Syrie lié au PKK - ont auto-proclamé l'établissement d'une "région fédérale ", le "Rojava" [Kurdistan syrien], dans le nord de la Syrie. Le projet, fondé sur une base "territoriale" et non "ethnique" selon le PYD, n'a été reconnu ni par la coalition internationale, ni par l'opposition syrienne, ni par le régime de Damas. Encore moins par la Turquie qui s'oppose catégoriquement à la création d'un territoire autonome kurde à sa frontière.

D'ailleurs, les médias syriens parlent d'une médiation, à la fois de Téhéran et de Moscou, pour faire en sorte que les milices kurdes et le régime syrien trouvent un accord sur le déploiement des troupes du régime dans cette région du nord du pays. - En quelque sorte, Moscou serait le chef d'orchestre des événements auxquels on assiste aujourd'hui? Ziad Majed. En partie oui, ils ont les clés des événements… Les Turcs, eux, savent que les Américains ne veulent pas les perdre, qu'ils redoutent qu'Ankara ne se jette dans les bras de Moscou. Carte syrie dans le monde le plus grave. Dans le même temps, les Turcs comptent sur les Américains. Les Russes, eux, ne veulent pas que les Turcs se rapprochent trop des Américains. Mais ils comprennent bien ce que réclame Ankara… Ils acceptent que les Turcs s'imposent dans cette partie du nord-est de la Syrie… À condition que le régime syrien soit présent dans cette région. En réalité, tout est en train de se négocier, et une nouvelle carte du nord de la Syrie est train de se dessiner. Quant aux Américains, ils ne veulent pas que le régime revienne à l'extrême nord-est du pays, dans la zone stratégique pétrolière, à la frontière avec l'Irak, car ils ne souhaitent pas voir les Iraniens contrôler cette zone, via les troupes du régime.

Ange Gardien 16 Avril