Les rastas ont découvert une société éthiopienne dure et d'une grande pauvreté matérielle. Ne renouvelant pas leur passeport, beaucoup se sont retrouvés apatrides. Sans papiers ni statut légal, ils ont été prives de nombreux droits. Mais les choses sont sur le point de changer. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Meles Alem, annonce que les rastafari auront désormais droit à une carte d'identité leur permettant de résider et bénéficier de la plupart des droits en Ethiopie, mais sans en avoir la nationalité. « C'est la réponse du gouvernement aux questions que posait leur présence dans le pays», a-t-il affirmé. Selon les nouvelles directives du gouvernement, «les cartes d'identité seront également disponibles pour les étrangers qui ont contribué au développement de l'Ethiopie et aux Israéliens d'origine éthiopienne (Falashas)» a précisé Meles Alem.
Daqui Gomis et Coralie Jouhier ont ouvert Jah Jah by Le Tricycle en mai 2017 à Paris. © Elodie Ratsimbazafy pour JA Bob Marley avait pour habitude d'ingurgiter, tous les matins, un drôle de breuvage à base de mousse irlandaise. Cette algue rouge, au nom qui n'évoque pas franchement la Caraïbe, aurait été introduite en Jamaïque au XVIIe siècle par les travailleurs immigrés irlandais et poussent depuis sur la côte. La boisson qui en est dérivée, reconnue pour sa forte teneur en vitamines, fer et calcium, est aujourd'hui commercialisée dans une version prête-à-consommer et n'a plus grand-chose à voir avec la potion chère au roi du reggae. Refuser la société consumériste Né avec le mouvement rasta dans les années 1930, le régime ital – contraction de « vital » et de « I » (le pronom anglais « je » unificateur et plébiscité par les rastasfaris) – se compose essentiellement de légumes et de produits non-transformés. Le fait maison étant le maître-mot de ses adeptes. On verra ainsi le chef jamaïcain Rasta Mokko, l'un des dignes représentants de la cuisine ital, ou végétalienne, prendre le temps de mijoter son nectar rastafarien à feu doux dans son jardin, en commentant les bienfaits des fruits et des plantes qui poussent sur son terrain.
6) Conclusion Les rastas, souvent discriminés, regardés de travers, pris pour des voleurs, des casseurs, des assassins; veulent montrer qu'ils sont le contraire de ce que l'on pense d'eux. Certains rastas se sont donnés le nom de peaceful rasta (paisible rasta). Si, aujourd'hui, je suis rasta, c'est que je me caractérise par la non violence, par la paix, par la fraternité tout en essayant de rectifier les problèmes de mes frères. Mes frères rastas et moi n'avons qu'un seul but dans la vie: aller vivre au paradis perdu en y vivant en paix et en égalité: le ZION avec RASTAFARI. Quant à nous, rastas, nous ne formont qu'un ensemble unit à tout jamais. Copie interdite
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