skytimetravel.net

Accueil > Rectifier une erreur dans une offre: oui, mais jusqu'où… Jurisprudence Jean-Yves Trouillas juriste marchés, Châlons-en-Champagne Habitat | le 14/06/2013 | Contentieux des contrats publics, Passation de marché, Nord, Marchés publics, Réglementation Ma newsletter personnalisée Ajouter ce(s) thème(s) à ma newsletter personnalisée Contentieux des contrats publics Pour lire l'intégralité de cet article, testez gratuitement - édition Abonné Marchés publics - La procédure d'appel d'offres se caractérise par un principe d'intangibilité des offres. Cependant, le Code des marchés publics et la jurisprudence permettent, dans une certaine mesure, de rectifier les erreurs matérielles. Le Conseil d'Etat admet, depuis 2011, la rectification, lors de la passation d'un marché en appel d'offres, d'une [... ] Cet article est réservé aux abonnés, abonnez-vous ou connectez-vous pour lire l'intégralité de l'article. Pas encore abonné En vous abonnant au Moniteur, vous bénéficiez de: La veille 24h/24 sur les marchés publics et privés L'actualité nationale et régionale du secteur du BTP La boite à outils réglementaire: marchés, urbanismes, environnement Les services indices-index

  1. Intangibilité des offres disponibles

Intangibilité Des Offres Disponibles

Publié le: 28/10/2011 28 octobre oct. 10 2011 Le CE tout en confirmant l'analyse du Juge de 1ère instance sur l'inapplication du principe d'intangibilité aux offres empreintes d'une erreur purement matérielle, en censure l'ordonnance pour préciser les modalités de contrôle du juge administratif. Contrôle de "l'erreur purement matérielle" susceptible de rectification CE, 21 septembre 2011, n° 349149, Département des Hauts-de-Seine. Dans son arrêt du 21 septembre 2011, le Conseil d'Etat tout en confirmant l'analyse du Juge de première instance sur l'inapplication du principe d'intangibilité aux offres empreintes d'une erreur purement matérielle, en censure néanmoins l'ordonnance pour préciser les modalités de contrôle du juge administratif en la matière. Au Conseil d'Etat d'indiquer, en effet, que " ce principe [d'intangibilité] ne saurait recevoir application dans le cas exceptionnel où il s'agit de rectifier une erreur purement matérielle, d'une nature telle que nul ne pourrait s'en prévaloir de bonne foi dans l'hypothèse où le candidat verrait son offre retenue ".

A cet égard, l'acheteur devra veiller à bien préciser dans la demande de régularisation, les éléments devant être modifiés afin de se conformer aux documents de la consultation ou à la législation en vigueur. La régularisation ne peut être l'occasion pour le soumissionnaire d'améliorer son offre sur des points dont la régularité n'est pas en cause. Une offre irrégulière ne peut être régularisée qu'à la condition d'être régularisable. La régularisation de l'offre ne peut ainsi en aucun cas avoir pour effet de modifier ses caractéristiques substantielles. Il ne s'agit pas en effet de permettre au soumissionnaire de présenter une nouvelle offre ou de changer les termes de celle-ci de telle sorte que son économie générale soit bouleversée. Lorsque les irrégularités constatées sont manifestement trop importantes pour être régularisées sans entraîner une modification significative de l'offre, dépassant ainsi ce qui peut être raisonnablement acceptée, la régularisation ne saurait être autorisée.

Protection Livret De Famille Cuir