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Une pile microbienne à plantes pour l'électricité de demain? | Fuel cell, Plants, Power plant

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Le dispositif, baptisé « pile microbienne à plantes » (Plant Microbial Fuel Cell), tire avantage les 70% de matière organique produite par photosynthèse que la plante n'utilise pas et qui sont excrétés par ses racines. La photosynthèse est un processus naturel qui permet aux plantes de convertir l'énergie solaire en énergie chimique. A la lumière, le dioxyde de carbone (CO2) et l'eau (H20) sont transformés en sucre (glucose) et en dioxygène (O2) grâce à une série complexe de réactions chimiques. Hors dans le sol, autour des racines se trouvent des bactéries qui décomposent ces résidus organiques et lors de ce processus, des électrons sont libérés. En plaçant une anode près des racines et une cathode dans de l'eau, il est alors possible de générer de l'électricité sans affecter la croissance de la plante donc, sans porter préjudice à son environnement (voir illustration ci-dessous). Le système de Plant-e fonctionne de la manière suivante: les sucres (C 6 H 12 O 6) produits par la photosynthèse sont dégradés par les micro-organismes présents dans le milieu ( Micro-Organisms).

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Shutterstock Créer de la bioélectricité à partir de plantes, c'est le défi que se lance l'entreprise Hollandaise Plant-e en 2015 qui met alors au point une pile microbienne qui permet de produire de l'électricité grâce aux interactions qui s'opèrent entre les racines des plantes et les bactéries du sol. Avec une technologie plus durable et plus respectueuse de l'environnement, sans affecter la croissance de la plante, la bioélectricité par pile microbienne réussit là où la biomasse, pour l'instant, semble plus en difficulté. Un principe novateur Le principe de cette technologie est simple, la pile se nourrit de 70% des matières organiques produites par la photosynthèse que la plante n'utilise pas, excrétée par ses racines. Au cours de ce processus, des électrons sont libérés. Ainsi, en plaçant une anode près des racines ainsi qu'une cathode dans de l'eau, il devient possible de produire de l'électricité. >>> Lire aussi: Les énergies vertes pour relancer l'économie mondiale? Si les quantités d'énergie produites sont encore faibles pour le moment, à grande échelle sur des marais, des rizières, ou des toits, cela pour devenir colossal.

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Home / Actualités et News / comment produire de l'électricité à partir de plantes vivants? sam 13 juin 2015 Actualités et News, Santé et Biologie 761 Views Aujourd'hui, la biomasse est utilisée pour générer de la chaleur et de l'électricité. Mais il existerait désormais une manière, encore plus durable et respectueuse de l'environnement, de produire de l'électricité à partir de plantes. Le principe de Plant-e est celui de la pile microbienne: des bactéries du sol produisent des charges électriques qui peuvent être exploitées pour produire un courant. Cette flore se développe très bien autour des racines de plantes vivant dans des milieux saturés en eau. © Nicolas Delaunay, AFP Photo le principe Produire de l'électricité à partir de plantes, c'est possible. Une équipe de scientifiques néerlandaise dirigée par Marjolein Helder de l'université de Wageningen a en effet développé un nouveau type de piles à combustible microbienne capable de produire de l'électricité grâce à l'interaction entre les racines des plantes et les bactéries du sol.

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Du sucre de l'organisme pour produire du courant Les avancées dans ce domaine se multiplient, et notamment pour des applications biomédicales. Des chercheurs de Grenoble et de Bordeaux ont réussi à mettre au point, en 2010, une pile uniquement alimentée par le glucose de l'organisme. Ce dispositif de quelques millimètres fait réagir l'oxygène et le sucre, présents dans le liquide physiologique du corps. C'est cette réaction qui génère des électrons, utilisés par la pile pour produire du courant. « C'est un procédé totalement naturel basé sur l'oxydation du glucose par l'oxygène, mais qui normalement prend beaucoup de temps… C'est pourquoi, pour faire fonctionner la pile et que l'énergie se forme assez rapidement, on place des catalyseurs sur l'électrode de la biopile: les enzymes », explique Serge Cosnier 2, bio-électrochimiste à Grenoble. En collaboration avec des chercheurs de la faculté de médecine de Grenoble, ils sont les premiers et les seuls à avoir totalement implanté une pile à glucose dans un mammifère.

Pour ma part, je pense qu'elles ne pourraient pas dépasser de deux à cinq mois d'utilisation. » Après ce temps, les enzymes qui aident à la formation du courant pourraient donc se dégrader. « En laboratoire, nos biopiles fonctionnent au moins huit mois, répond Serge Cosnier. Nous travaillons actuellement à stabiliser ces enzymes. Une fois ce problème résolu, on pourra imaginer commercialiser le pacemaker à biopile dans une dizaine d'années. » Avec son équipe, Nicolas Mano développe, lui, plutôt des biopiles à glucose alimentant des petits dispositifs médicaux, à utilisation ponctuelle « comme des capteurs à glucose utilisés chez les diabétiques. On envisage dans l'avenir de les coupler avec des pompes à insuline… D'ici quatre ou cinq ans, cette biopile sera commercialisable et fonctionnelle », précise le chercheur. Pacemaker, capteur sanguin ou même sphincter artificiel, les applications des piles à glucoses sont immenses. Et ce parce que ces dispositifs ne requièrent que peu de puissance, 20 microwatts/cm 2 en moyenne… S'inspirer des micro-organismes Mais le corps humain n'est pas le seul à inspirer les chercheurs en mal d'énergie verte… Ces dernières années, le développement de biopiles utilisant des capacités énergétiques des bactéries explose.

La plante Watsonia sp présente donc un excellent outil biologique pour la production de la bioélectricité. Le rendement en courant peut être augmenté en optimisant les conditions physico-chimiques (sol, pH, température, nutriments…. ) et électrochimiques (matériaux des électrodes) ou en adoptant une autre espèce de plante. Article Details How to Cite [1] Y.. Azri, I.. Tou, M.. Sadi, and Y.. Bouzidi, "Production d'électricité verte via une plante vivante 'Watsonia sp' dans la pile à combustible microbienne", J. Ren. Energies, vol. 18, no. 1, pp. 63 -, Mar. 2015.

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