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Fiche de lecture: Le Malade Imaginaire, acte III, scène 3, Molière. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 17 Décembre 2020 • Fiche de lecture • 1 525 Mots (7 Pages) • 6 784 Vues Page 1 sur 7 Lecture linéaire Le Malade Imaginaire, acte III scène 3 Introduction: Cette scène est dans le dernier acte de la pièce: le moment où Béralde veut évoquer avec son frère Argan le mariage forcé de sa fille Angélique avec Thomas Diafoirus, médecin. Dans cette comédie, c'est une scène sérieuse et d'argumentation sur la médecine à partir de la volonté d'Argan de choisir un gendre médecin. Le malade imaginaire acte 3 scène 3 analyse 2. Se confrontent deux visions de la médecine, très opposées et excessives l'une et l'autre: une foi, une croyance et une sacralisation par Argan, une défiance et une satire par Béralde Deux points de vue très éloignés et irréconciliables. Dans la 1ère partie du dialogue, Béralde va opposer devant son frère Argan les dangers de la médecine et des médecins au laisser faire de la nature, la capacité du corps humain à se rétablir des désordres.
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» Mais le « divertissement » proposé est un divertissement assez cruel pour celui qui en fait les frais. Angélique est inquiète du sort qu'on réserve à son père: « ANGÉLIQUE. - Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père. BÉRALDE. - Mais, ma nièce, ce n'est pas tant le jouer, que s'accommoder à ses fantaisies. Tout ceci n'est qu'entre nous. Nous y pouvons aussi prendre chacun un personnage, et nous donner ainsi la comédie les uns aux autres. Le carnaval autorise cela. Allons vite préparer toutes choses. Le Malade Imaginaire de Molière : 📚 Acte III (Explications et commentaires détaillés). » Béralde rassure Angélique en lui disant qu'il ne veut pas le « jouer », c'est-à-dire le tromper, mais « s'accommode à ses fantaisies ». Une manière polie de faire remarquer qu'il est peu accessible au raisonnement. Mais la crainte d'Angélique nous fait souvenir que, pendant le Carnaval, on promenait le roi, on s'en moquait, pour finalement le brûler… Argan ne serait-il pas ce roi de ce Carnaval qu'on joue pour mieux le tuer. Lui seul ignore qu'il s'agit d'une « comédie » dont il est le personnage principal.

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Les deux frères échangent des stichomythies c'est-à-dire des répliques rapides qui montrent qu'ils ne sont pas du tout d'accord et qu'ils sont près de se disputer. Argan veut absolument marier sa fille à un médecin afin de pouvoir être soigné quand bon lui semble. C'est un comportement extrêmement égoïste puisqu'il ne tient aucun compte du bonheur d'Angélique et ne pense qu'à ses propres intérêts: «Mais le mari qu'elle doit prendre doit-il être, mon frère, ou pour elle, ou pour vous? / Il doit être, mon frère, et pour elle, et pour moi, et je veux mettre dans ma famille les gens dont j'ai besoin». Quand Béralde évoque «un parti plus sortable», il parle de Cléante. Mais malgré son changement d'argumentation («Est-il possible que vous serez toujours embéguiné de vos apothicaires et de vos médecins, et que vous soyez toujours malade en dépit des gens et de la nature? »), il n'arrive pas à raisonner son frère. Le malade imaginaire acte 3 scène 3 analyse stratégique. Le verbe «croire» employé par Argan dans sa question «Vous ne croyez donc point à la médecine» se rapporte habituellement au domaine de la religion et de la superstition et montre le fanatisme d'Argan à l'égard de la médecine en qui il a une foi aveugle: «croyez», «salut», «révérée», «mystères» appartiennent au champ lexical de la foi.

Argan défend les médecins car il pense qu'ils «en savent plus que les autres» et que «dans la maladie, tout le monde a recours aux médecins». Donc il ne mène pas de réflexion par lui-même mais se range du côté de la croyance populaire. Béralde lui rétorque que le savoir des médecins n'est que de la poudre jetée aux yeux sous la forme de belles paroles et de quelques mots de grec et de latin: «Parler en beau latin», «nommer en grec», «pompeux galimatias», «spécieux babil». Le Malade Imaginaire, acte III, scène 3, Molière - Fiche de lecture - Louis-Guillaume. Pour Béralde les médecins sont soit des imposteurs qui profitent de la crédulité des malades pour s'enrichir en leur prescrivant toujours plus de médicaments qui finissent par les tuer; soit comme Monsieur Purgon des fanatiques aveugles: «c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera». Dans tous les cas, selon Béralde (qui porte ici les idées de Molière) les médecins sont des gens dangereux dont il faut se méfier: «Entendez-les parler: les plus habiles gens du monde; voyez-les faire: les plus ignorants de tous les hommes.

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