Quelle est la particularité de ce circuit argumentatif: Qu'il ne repose sur aucun argument logique mais sur des arguments par définition ou d'expérience qui ne prenne en compte que l'énonciateur et sa subjectivité l'enfermant dans sa sphère de monomane. Rien n'est fondé. Son argumentation ne repose sur aucun exemple à part celui du Corbillon qu'il imagine. Son argumentation n'a pas de prise car elle ne s'appuie pas sur du vécu mais uniquement sur des préceptes qu'il s'est lui-même forgé. Il ne donne aucune preuve tangible donc impossible ni de convaincre ni de persuader. On bâtit deux ou trois paragraphes à partir de notre travail d'analyse. 1/ Un circuit argumentatif en apparence construite: thèse / arguments/ lien logique. L’École des femmes Acte I Scène 4 - L'école des femmes - Cultivons nous. Présent de vérité général…. 2/ mais un discours captieux et infondé: Nature des arguments / absence d'exemples à part le corbillon qui est absurde donc un discours qui ne peut ni convaincre ni persuader. II/ L'image du personnage. Il faut se demander quelle image d'Arnolphe nous renvoie cette tirade: Personnage sûr de lui voir les maximes qui sont les siennes et qu'il énonce comme des vérités.
– Quel personnage emblématique s'oppose diamétralement? Arnolphe parmi tous les personnages de la pièce de Molière? B Son complexe de supériorité le rend t'-il lucide ou au contraire l'aveugle t-il? – Pourrions-nous qualifier son désir de domination ou de puissance de pathologique? Ill -A Quelle est la véritable intention de l'auteur sur le plan dramatique? – Peut-on dire que cela corresponde à ce que l'on attend d'une scène d'exposition? – Cela engendre t'-il une certaine attente chez le spectateur? B Sur le plan philosophique: – En quoi est-ce une critique sociale? – A quels niveaux? Molière, L'École des femmes, Acte I, scène 1 : Le portrait d'Agnès | Itinéraires Littéraires. ) portrait d'Arnolphe A) un bourgeois Nous apprenons qu'Arnolphe fait partie de la bourgeoisie. Son appartenance sociale est d'emblée donnée. – « Je me vois assez riche… choisir une moitié qui tienne tout de mol » (vers 125-126) B) Un personnage machiste: un complexe de supériorité Derrière sa fausse philanthropie, Arnolphe se montre très rétrograde et machiste quant à sa façon de considérer l'éducation des femmes.
Arnolphe, riant. Et c'est? Horace, lui montrant le logis d'Agnès. Un jeune objet qui loge en ce logis Dont vous voyez d'ici que les murs sont rougis; Simple, à la vérité, par l'erreur sans seconde D'un homme qui la cache au commerce du monde, Mais qui, dans l'ignorance où l'on veut l'asservir, Fait briller des attraits capables de ravir; Un air tout engageant, je ne sais quoi de tendre, Dont il n'est point de cœur qui se puisse défendre. Mais peut-être il n'est pas que vous n'ayez bien vu Ce jeune astre d'amour de tant d'attraits pourvu: C'est Agnès qu'on l'appelle. Arnolphe, à part. Ah! je crève! Pour l'homme, C'est, je crois, de la Zousse ou Souche qu'on le nomme: Je ne me suis pas fort arrêté sur le nom; Riche, à ce qu'on m'a dit, mais des plus sensés, non; Et l'on m'en a parlé comme d'un ridicule. Le connaissez-vous point? La fâcheuse pilule! Eh! vous ne dites mot? Eh! L école des femmes acte 1 scène 1 texte de la commission. oui, je le connoi. C'est un fou, n'est-ce pas? Eh… Qu'en dites-vous? quoi? Eh? c'est-à-dire oui? Jaloux à faire rire?
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