Que notre Eucharistie fasse croître en nous l' « amour-agapè », la « charité », afin que nous devenions de plus en plus semblables à notre Dieu qui est le Dieu Amour. Amen! Mgr Hermann Giguère P. H. Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval Séminaire de Québec 4 mai 2021
Il a donné couleur aux périodes les plus heureuses de nos vies peut-être. Nos amitiés d'enfant, d'adolescent. Nos amis anciens et nouveaux. Nos amis perdus et retrouvés. Des expériences qui ne sont jamais sans émotion, puisqu'elles nous concernent personnellement, intimement. C'est beau, c'est bon, c'est important l'amitié dans une vie d'homme et de femme, dans chacun la nôtre en tout cas. Nous vivons des rapports affectifs entre nous dans un équilibre parfois difficile. Serviteurs de Jésus et de Marie. Certaines amitiés sont pour nous source de fécondité, de joie, de confiance. Elles nous construisent, nous solidifient. D'autres amitiés sont ambiguës et elles peuvent nous perdre, nous rendre captifs, nous isoler, générer la fusion ou l'exclusion, une servitude gênante, beaucoup de souffrances parfois. Si aujourd'hui le Seigneur utilise l'image de l'amitié, c'est pour évoquer la qualité éminente et la fonction absolument libératrice de son rapport avec nous. Jésus se pose comme notre ami véritable. Il entre dans le champ de nos relations, à côté des autres, en compétition avec d'autres.
Ce sont ceux qui s'aiment les uns les autres. L'amour est une exigence concrète, une fidélité dans les actes. Par sa fidélité, par son amour pour ses disciples, Jésus a partagé ce qu'il a de plus cher: la connaissance du Père dans sa totalité. Ainsi, grâce au Christ, les disciples sont comme lui aimés du Père. Jésus ouvre une voie nouvelle: celle de la proximité avec Dieu, rêve des hommes depuis tout temps. Dans l'Ancien Testament, cette proximité était le privilège de quelques-uns (Abraham, Moïse, Elie…). Homélie du 6e dimanche de pâques année b 2. Avec le Christ, c'est le privilège de tous ceux qui acceptent de devenir ses disciples. Cependant, nous n'avons pas d'orgueil à avoir: c'est le Christ qui nous a choisi. Alors comment ne pas donner tout ce que nous sommes pour répondre à cet appel du Seigneur? Read more articles
La vie chrétienne est une relation de dépendance vitale envers celui qui est l'Amour. Croire en cet amour, c'est choisir de se laisser guider par Lui, de se laisser engendrer à la vie filiale et fraternelle par son Esprit. L'obéissance aux commandements est le lien vital qui nous relie à Dieu et nous fait vivre de son amour. Il est possible alors de vivre les changements non pas sous la pression des événements extérieurs ou comme une obligation de nous changer nous-mêmes, mais comme cette offre sans cesse renouvelée d'être en relation avec les autres tout en demeurant dans cet amour qui nous précède et qui demeure à jamais. L'Eucharistie est le signe par excellence de notre demeure dans l'amour. Homélie du 6e dimanche de pâques année b and q. Nous communions dans la foi à celui qui a donné sa vie pour nous une fois pour toutes et dont nous attendons la venue en gloire. Demeurer dans l'amour, c'est vivre aujourd'hui dans la mémoire du salut déjà donné et dans l'espérance de la gloire promise. Fr. Olivier-Marie Rousseau, ocd
Dès lors, pour faire disparaître l'impureté et retrouver un état de « pureté », l'impur devait accomplir des rites d'ablution et de purification. Ce qui signifiait en même temps sa guérison et permettait sa réintégration. Ainsi, dans la Bible, on trouve la liste des animaux purs et des animaux impurs, l'impureté de l'accouchement, les impuretés liées à tous les phénomènes sexuels qui touchent à la génération et au mystère de la fécondité. Il y a aussi la lèpre des vêtements et des cuirs, quand on y trouve des taches blanchâtres. La lèpre des maisons, si des moisissures abîment un mur. L'impureté de la lèpre, évidemment. Homélie du 6e dimanche de pâques année b 1. Mais, à l'époque, on appelait « lèpre » toutes les affections de la peau, sans distinction. Tout cela laisse des traces dans les mentalités. Quand on a pris conscience de l'épidémie du sida, on a entendu certains croyants déclarer qu'il s'agissait là d'une punition, voire d'une vengeance de Dieu pour ceux qui avaient péché. Eux ou leurs parents, selon l'expression biblique.
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