Citation arabe; Les plus beaux proverbes arabes (1922) Le monde malgré sa forme attrayante est rempli de poison comme le corps d'un serpent. Citation arabe; Les contes, fables et sentences arabes (1788) La fortune ravit avec promptitude et violence ce qu'elle semblait nous donner avec plaisir et empressement. Citation arabe; Les proverbes du peuple arabe (1803)
J'ai voulu l'aller voir, prendre en ma main sa main, N'a saisi qu'un peu d'ombre et d'image rebelle, Ce leurre de visite, au moins, m'a fait trouver Le bonheur des secrets, loin de toute apparence. Aussi bien, pour donner forme à ses espérances, Faut-il les confier aux pensées du poète. Toi dont l'œil, par magie, tient la mort toute prête, Sais-tu quel jugement attend le magicien? Chez toi, je l'ai bien vu, toute l'audace tient En ce sabre tranchant: un regard sans chaleur. Tu as fiché l'amour, en plein vol, dans mon cœur: Toucher ainsi l'oiseau qui vole, n'est-ce rien? » Vers de Ibn Hamdîs, le plus célèbre poète de la Sicile arabe, (447/1055 – 527/1133) « Une alcôve…, une dame en son lit visitée! Les plus beaux poèmes arabes - Envie de lecture. Au plus noir de la nuit, mon refuge quitté, J'arrive, plein d'amour, la serre sur mon cœur, Si fort que ses bijoux se cassent, j'en ai peur. Elle s'étonne en me voyant pâle, défait. « C'est de t'aimer », lui dis-je. Et elle: « Je le sais. » » Vers de Ibn al-Labbâna, fils de crémière qui connut la fortune avec sa poésie auprès d'Ibn'Abbâd, souverain de Séville, (mort en 507/1113) « Si ce nid de beauté pouvait frémir un peu De cet amour en moi pour les cœurs réunis!
Le corps va s'épuisant, en vêtements pâlis. J'en suis là, et pourtant jouis de sa présence: Si l'aimée s'en allait, qu'adviendrait-il de moi? Mais, au vrai, n'est-ce pas tout le mal de l'absence Qu'en sa belle maison je souffre, quand je vois Ce faon aux grands yeux noirs, cet astre dont l'éclat Monte du fond des nuits, cette lune, ô splendeur, Ce narcisse embaumant le jardin qui se noie Sous la rosée, ce bois précieux chargé d'odeurs? Parlant de moi, peut-être lui aura-t-on dit: « Cet homme, on le voit bien, n'est que pâleur, faiblesse. » Alors, elle a montré pour moi quelque tendresse Et, voulant tout cacher, à la fin s'est trahie Par ces mots: « Qu'as-tu donc? Est-ce une soif ardente, Ou alors un désir, comme un feu, qui flamboie? Yassar Nehmé-Safieddine et Les Roubâ’iyyât d'Omar Khayyam | Institut du monde arabe. » Maîtresse, on t'aime trop, et tu es trop méchante; Qui donc t'aurait menti? Vois celui qui fut moi. Quand tu me dis: « Eh bien, quelle est cette souffrance Qui te tient, ce désir qui est plus fort que toi? », Quand tu doutes ainsi de l'amour, tu l'offenses Alors que tous, présents ou loin, en feront foi.
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