skytimetravel.net

Dès lors qu'il s'agit de grandes séries, toute la fabrication est opérée à l'étranger », assure Antoine Auzépy. À côté des acteurs français qui sous-traitent à l'étranger, le ministère des armées a d'ailleurs passé commande à des entreprises entièrement basées hors de France ces dernières années. En juillet 2019, une entreprise bulgare a par exemple remporté un ​​appel d'offres de 43 millions d'euros, pour expédier des « chemises manches courtes » vers l'Hexagone. Pull armée française des jeux. Autre exemple: début 2021, un trio de sociétés installées en Belgique, en Roumanie et au Bangladesh ont décroché un contrat de «sacs de couchage et accessoires », pour une enveloppe totale de 32 millions d'euros. En enlevant ces acteurs étrangers, « 78% de l'habillement des soldats français est assuré par des fournisseurs français», a précisé le porte-parole du ministère sur Twitter. Mais parmi eux, combien délocalisent leur production dans des contrées à la main-d'œuvre moins coûteuse?

Pull Armée Française Des Jeux

Ce que le candidat n'a pas affirmé publiquement ce jeudi, mentionnant seulement « un producteur étranger » avant de publier un communiqué pointant la société Léo Minor dans l'après-midi. « Délocalisations maquillées » Car malgré le correctif, l'ancien ministre persiste: s'il ne s'agit pas d'une entreprise chinoise, l'armée française pratiquerait bien des « délocalisations maquillées ». Les pulls de l'armée française ne sont pas fabriqués en Chine… mais au Maroc. « Leo Minor n'a qu'un bureau de représentation en France et aucune usine, dénonce-t-il. Après le remplaçant du Famas fabriqué en Allemagne, du pistolet fabriqué en Autriche, de l'abandon du Manurhin entre les mains d'un groupe Emirati, l'armée montre une fois de plus sa défaillance dans le patriotisme économique le plus élémentaire ». — ☰ Arnaud Montebourg (@montebourg) November 4, 2021 Auprès de Marianne, l'entreprise Léo Minor confirme faire fabriquer ses vêtements à l'étranger. « Les produits livrés à l'armée sont effectivement confectionnés et assemblés au Maroc. En France, nous ne faisons que la recherche de fournisseurs, l'approvisionnement et la conception des produits », assure Antoine Auzépy, le directeur général de Léo Minor.

Pull Armée Française

Balard précise néanmoins que Leo Minor possède aussi des ateliers au Maghreb, ce qui a pu alimenter l'idée d'une délocalisation de la production. D'où vient alors cette allusion à la Chine? Les pulls de l'armée française ne sont pas chinois, assure le ministère des Armées. L'équipe d'Arnaud Montebourg dément en être à l'origine. Reste que Regain, comme de nombreuses entreprises françaises, plaide pour l'instauration de critères de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) pour les commandes publiques afin de compenser les prix forcément plus élevés du Made in France face aux concurrents étrangers.

Pull Armée Francaise.Fr

Alors, certes, Laurent Brunas a perdu un marché avec l'armée, mais va continuer de travailler avec elle en proposant des produits innovants, techniques et à forte valeur ajoutée. En ce moment, Regain travaille sur des sous-vêtements multirisques créés sur de nouvelles tricoteuses. La R&D (recherche et développement) comme recours évident à la concurrence chinoise. Pull armée francaise.fr. L'Armée dément catégoriquement Le ministère des Armées nie formellement avoir confié ce contrat à la Chine, affirmant que ces pulls sont désormais fabriqués par deux entreprises françaises, Saint James et Léo Minor, dont la confection est assurée en France et au Maghreb. Le ministère des Armées a très majoritairement (78%) recours à des fournisseurs français pour l'habillement de ses soldats.

En réalité, les pulls de l'armée française ne sont pas fabriqués en Chine, ni même par une entreprise chinoise. Contacté par BFM Business, le patron de Regain, Laurent Brunas, a tout d'abord mis au clair la situation: "Oui, Regain a bien perdu un marché mais c'était il y a 18 mois" souligne-t-il avec agacement. Et visiblement, pas de quoi remettre en question la pérennité de l'entreprise. "On gagne grosso-modo un marché sur deux" poursuit Laurent Brunas. L’armée française choisit des pulls chinois plutôt que des pulls "Made in Tarn", l'Armée dément. "Donc perdre, ça arrive, c'est le jeu. On a gagné et perdu d'autres marchés depuis celui-ci. " S'il ignore l'identité du gagnant de ce fameux contrat, il ne croit pas à un fabricant chinois. Ça ressemble à une fakenews", glisse-t-il. Deux Français gagnants Contacté par BFM Business, le ministère des Armées a révélé le nom de ceux qui ont emporté cette fameuse offre, datée de 2019: Saint James et Lee Minor, deux entreprises françaises. "Il n'y a jamais eu de contrat avec des sous-traitants chinois, ni sur la fabrication, ni sur l'origine du textile" tranche le ministère.

Peinture Soytex La Seigneurie