À la fin du XII e siècle la nef est partiellement reconstruite. Pendant les travaux, le mur nord de la nef s'effondra avec une partie de la nef et la voûte. Le mur nord, les piliers de la nef et sa voûte sont alors remontés dans le style gothique durant le XIII e et XIV e siècles [ 3]. La foudre tomba sur le clocher le 1 er juin 1523. Le 5 janvier 1563 les troupes protestantes de Coligny revenant de la bataille de Dreux campèrent dans les environs et détruisirent notamment le chœur de l'abbatiale et le trésor. L'effondrement de la voûte du chœur détruisit la crypte. En 1606, il ne subsistait plus que l'enveloppe extérieure du déambulatoire et les chapelles rayonnantes. Abbaye notre dame des blanches cassis. Le chœur et le déambulatoire furent recouverts d'un plafond en bois commun. Les fenêtres du chœur furent obturées. En 1613, la congrégation des Feuillants qui s'était installée dans l'abbaye rehaussa le chœur et agrandit la crypte où elle déposa les reliques de saint Eusice. Pendant la Révolution, les croisillons du transept sont fermés car les voûtes sont sur le point de s'effondrer.
L' abbaye Blanche est une ancienne abbaye cistercienne fondée en 1105 située à Mortain-Bocage, en France [ 1]. Localisation [ modifier | modifier le code] L'abbaye est située dans le département français de la Manche, à la sortie nord du bourg de Mortain, commune déléguée de la commune nouvelle de Mortain-Bocage, près de la Cance. Historique [ modifier | modifier le code] L'édifice est classé au titre des monuments historiques le 3 avril 1920 (l' église, les celliers, la salle capitulaire, le cloître le long de la nef avec trois arcades en retour le long du transept) [ 1]. Les bâtiments ont été affectés à divers activités depuis le XIX e siècle. Abbaye notre dame des blanches collection. La fondation du séminaire et du grand scolasticat de philosophie remonte à 1822 avec l' abbé Dary qui rachète l'abbaye abandonnée par les religieuses lors de la Révolution française et y fait élever les bâtiments modernes. La loi de 1905 fait fermer le séminaire et une colonie de vacances s'y installe. La Première Guerre mondiale bouleverse la vocation des lieux et c'est dans des conditions difficiles qu'un hôpital militaire pour les soldats belges y est aménagé (plusieurs y décéderont).
La Vie de saint Eusice, La Sologne et son passé, 33, 2003, p. 23-52 ↑ Nota: voir notice dans l'église. ↑ Cercle généalogique du Perche-Gouët, Archives départementales. ↑ François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse…, vol. II, Paris, Schlesinger frères, 1863, colonne 760. Voir aussi [ modifier | modifier le code] Bibliographie [ modifier | modifier le code] Dictionnaire des églises de France, Belgique, Luxembourg, Suisse, Tome III-D, Paris, Robert Laffont, pp. 134-135. Jean-Marie Berland, Bénigne Defarges, Claude Jean-Nesmy, Pierre Revoux, Angelico Surchamp, Val de Loire roman, p. Abbaye notre dame des blanches gratuites. 229-232, Éditions Zodiaque, collection « La nuit des temps », n o 3, Saint-Léger-Vauban, 1956. Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du Patrimoine: Centre. Val de Loire, pp. 583-587, Paris, Ministère de la Culture, Hachette, 1988 ( ISBN 2010185382). André Jean Marie Hamon, Notre-Dame de France ou Histoire du culte de la Sainte Vierge en France depuis l'origine du christianisme jusqu'à nos jours, volume premier, Paris, Henri Plon imprimeur-éditeur, 1861, pp.
Établissement catholique associé par contrat à l'État 1, place du collège, 41400 Pontlevoy Pronote
Supérieures [ modifier | modifier le code] L'abbé de Clairvaux [ 4] est le supérieur hiérarchique des abbesses et prieures de l'abbaye Blanche ou des Blanches. De la fondation à 1350 sont connues trois abbesses: sainte Adeline décédée en 1125, Minguidia et Bergonia. À partir de 1350, les supérieures sont des prieures: Clémence de Sousville, Mathilde, Marguerite I de Creuilly, Michelle de Heurcou, Marguerite II d' Argouges, Marguerite III de Cruesli, Guillemine de Valborel se succèdent. le XVI e siècle est une période de désordre [ 5]. En 1567, il n'y a que quatre religieuses au lieu de douze que doit réunir l'abbesse selon sa fondation [ 6]. Lucie de Carbonel décède en 1578; suivent: Jeanne de Grimouville et Jacqueline de Saussay. Abbaye Blanche — Wikipédia. En 1612, l'abbaye est réparée [ 7]. Françoise de Baise et Isabelle de Saussay, fille du baron de Clais, sont les dernières prieures. La nouvelle abbesse Henriette de Quelain décède en 1685. Marie-Madelaine Marin est nommée par le roi le 1 er avril 1684. À cette époque l'abbaye avait 10 000 livres de rente et vingt-six religieuses [ 8], Geneviève de La Roque obtient une fieffe [ 9], décède en 1748 et Anne de Géraldin est abbesse de 1748 à 1766 [ 10].
En 1574 les moines cisterciens abandonnent finalement l'abbaye après une attaque des Huguenots pendant la Guerre de Religion. Des pierres des vestiges de l'abbaye sont utilisées en 1625 pour la construction du fort la Prée. Les Oratoriens, prêtres membres d'une société de vie apostolique catholique, transforment le lieux en chapelle dédiée à Saint-Laurent. Elle fonctionne jusqu'en 1793. L'édifice sert ensuite d'amer aux marins. Le lieu se dégrade au fil des années. Il est classé monument historique en 1990. En 1997, l'abbaye des Châteliers est restaurée et sécurisée. Hosties – Abbaye bénédictine Notre-Dame de Miséricorde – Rosans. Il est possible aujourd'hui d'en visiter les vestiges. Visiter l'abbaye des Châteliers La visite des ruines de l'abbaye des Châteliers est libre. C'est surtout l'abbatiale Notre-Dame, de style gothique que l'on peut admirer. Elle est particulièrement photogénique. Ses ruines bien conservées datent du 14ème siècle.
skytimetravel.net, 2024