Plus que quelques heures pour savourer (dans la foule) les succulentes œuvres de Chagall. Marc Chagall, peintre à l'âme à la fois russe, française et américaine, est né le 7 juillet 1887 près de Vitebsk et mort le 28 mars 1985 à Saint-Paul-de-Vence, à plus de 97 ans. Un siècle de passion pour la peinture qu'il a exprimée comme une façon de vivre, de découvrir, d'observer, de réfléchir, d'analyser…: « J'ai choisi la peinture: elle m'était aussi indispensable que la nourriture: elle me paraissait comme une fenêtre à travers laquelle je m'envolerais vers un autre monde » (mars 1958). Il a vécu plusieurs guerres, connu plusieurs patries, a dû s'exiler plusieurs fois pour éviter d'être arrêté, mais ce qui l'a le plus touché, c'était la mort de sa muse Bella en 1944, juste après la Libération de Paris. Chagall a peint comme le siècle a vécu, avec ses tourments et ses espoirs, ses angoisses et ses rêves. Le Musée du Luxembourg propose du 21 février au 21 juillet 2013 quelques magnifiques tableaux du peintre, sur le thème "Une vie entre guerre et paix".
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Propos de Marc Chagall Premières impressions de Paris: « J'y découvrais la lumière, la couleur, la liberté, le soleil, la joie de vivre. C'est dès mon arrivée que j'ai enfin pu exprimer dans mon oeuvre la joie plutôt lunaire que j'avais parfois connue en Russie, celle de mes souvenirs d'enfance de Vitebsk. Je n'avais jamais voulu peindre comme les autres et je rêvais d'un art qui serait nouveau et différent. À Paris, j'eus enfin la vision de ce que voulais créer, l'intuition d'une nouvelle dimension psychique dans mon art. Non pas que je me cherchais un moyen d'expression, dans un style essentiellement latin comme celui d'un Courbet. Non, ma peinture n'est pas un art de self-expression, ni un art littéraire, mais quelque chose de construit, un univers de formes. »
Collés, que dis-je, scotchés devant chaque oeuvre, il ne fut pas chose facile de voir l'exposition comme je l'aurais souhaité et c'est un vrai regret. Il fallait constamment « se battre » pour avoir « le droit » de regarder telle ou telle peinture, c'est pénible à la fin et franchement, ça gâche le plaisir. J'aurais adoré être chouchoutée comme lors de la présentation de l' exposition Canaletto au Musée Maillol, véritable privilège pour une bébé blogueuse comme moi! Mais bon, redescendons un peu sur Terre voulez-vous? Obligée d'écourter un peu ma visite, ne pouvant accéder à toutes les oeuvres, j'ai tout de même craqué pour le catalogue de l'exposition, une première pour moi. J'ai même hésité à acheter l'affiche de l'exposition (« La Danse », huile sur toile 1950-1952″), chose que je ne fais jamais, allez savoir pourquoi. Je trouve l'oeuvre splendide, pleine de joie et d'énergie. D'ailleurs, elle apparaît aux yeux de tous aux détours d'une salle, un vrai choc visuel. J'en ai encore le sourire en y repensant.
Le projet de loi a été adopté à l'unanimité en commission des affaires culturelles à l'Assemblée. S'il est adopté par le Parlement, «il s'agira d'une première étape importante qui amène à réfléchir aux futures restitutions et à l'éventualité d'une loi-cadre», explique Fabienne Colboc (LREM), sa rapporteure. Comme pour la restitution des œuvres d'art en provenance d'Afrique, une future loi-cadre est difficile à établir en raison de la multiplicité des critères de spoliation comme leur champ géographique et la période concernée (entre 1933 et 1945). 100 000 œuvres saisies en France «Beaucoup de familles juives, victimes de mesures antisémites ont été forcées de vendre leurs biens dès la fin de 1933, en Allemagne. En France, quand la vente a été organisée par le régime de Vichy, beaucoup d'archives demeurent mais quand il s'agissait de ventes privées, il n'y a pas de traces, les œuvres se sont retrouvées sur le marché de l'art», a souligné David Zivie, responsable de la mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés du ministère de la Culture, lors d'une audition par les sénateurs.
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