439 LE BAUME DU CHEVALIER DE ST-VICTOR, ALIAS LE BAUME DU COMMANDEUR DE PERNES par Jacques Storck * Si l'origine de l'appellation du « Baume du Commandeur de Pernes » n'est plus un mystère depuis la belle enquête de Maurice Bouvet publiée en 1929 *, il n'en est pas de même du nom du « Chevalier de St- Victor » donné par Nicolas Lémery à ce médicament 3. Maurice Bouvet écrivait à la fin de sa pubUcation: « NB: Dans sa Pharmacopée, N. Lémery appeUe le Baume du Commandeur, Baume du Chevaher de Saint- Victor, et il ajoute: " Quelques-uns ont donné à ce baume le nom de Baume du Commandeur de Permes [sic], " Les raisons de cette dénomination nous sont complètement inconnues. Peut-être de Pernes, avant d'être Commandeur a-t-U rempU les fonctions de chevalier de Malte dans un pays dénommé St- Victor, par exemple à Saint- Victor-en-Ouche près de Dijon? Nous remercions à l'avance le lecteur qui nous aidera à percer ce nouveau mystère. » l N'ayant trouvé aucune réponse imprimée à la question posée par Maurice Bouvet, nous nous sommes mis sur la piste d'un Chevalier de Saint- Victor, contemporain de Nicolas Lémery.
Les formules du Baume à l'origine La publication princeps relative au « Baume du Commandeur de Perne [sic] » est celle de P. Pomet dans la première édition de 1694 de Y Histoire générale des drogues 4. * 33 rue Rennequin, 75017 Paris. REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE, XLVI, N° 320, 4e TRIM. 1998, 439-446.
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1, 1948, p. 69. SYNT. Commandeur de la garde nationale; cordon, croix, ruban de commandeur; remise de la cravate de commandeur de la Légion d'honneur. 2. FRANC-MAÇONNERIE. Grand commandeur. Titre correspondant à l'un des grades les plus élevés de la hiérarchie maçonnique. Camille Savoire (... ) resta fidèle au Grand-Orient et devint grand-commandeur du Grand Collège des Rites ( P. Naudon, La Franc-maçonnerie, 1963, p. 104). 3. Commandeur des croyants. Dignité d'un souverain musulman, calife ou sultan, en tant que successeur de Mahomet. Synon. émir des croyants. Je ne puis signer le traité avec le roi de Paris sans le consentement du calife de Bagdad, qui est commandeur des croyants ( Hugo, Le Rhin, 1842, p. 193). C. − Vieilli. [Dans une plantation coloniale] Contremaître chargé en particulier de surveiller les esclaves. Ces caciques sont, comme les commandeurs d'habitation, des êtres passifs, exécuteurs aveugles des volontés de leurs supérieurs ( Voyage de La Pérouse, t. 2, 1797, p. 268).
9 e édition 8 e édition 4 e édition Francophonie attestations (1330 - 1500) COMMANDEUR, subst. masc. A. − HIST. [Dans certains ordres milit. et relig. (ordre des Templiers, ordre de Malte, ordre teutonique, etc. )] Chevalier honoré de la commanderie*. Commandeur de l'ordre de Malte, de l'ordre teutonique: 1. Joinville conseilla de contracter un emprunt auprès des Templiers, puisque l'ordre faisait ouvertement la banque. Le commandeur du Temple refusa. Pour respectueux que fût Louis IX des privilèges des Ordres, il fut suffoqué. Grousset, L'Épopée des croisades, 1939, p. 367. − LITT. Personnage du Don Juan de Molière. MUS. Don Juan de Mozart. Le commandeur (de pierre); la statue du commandeur: 2. Le Don Juan de Mozart (... ) présente deux instants décisifs. Dans le premier, l'angoisse − pour nous − est déjà là (le Commandeur est convié au souper), mais Don Juan chante: « Vivan le femine − viva il buon vino − gloria e sostegno − d'umanita... » Dans le second, le héros tenant la main de pierre du Commandeur − qui le glace − et pressé de se repentir − répond (c'est, avant qu'il ne tombe foudroyé, la dernière réplique): « No, vecchio infatuato!
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