Détermination de la stabilité à partir de la fonction de transfert d'un système continu: le critère algébrique de Routh Critère de Routh Soit la fonction de transfert sous sa forme polynomiale: Soit le polynôme caractéristique: On construit le tableau suivant: avec: Enoncé du critère de Routh: Le nombre de pôles à partie réelle positive est donné par le nombre de changements de signe des termes de la première colonne. Dans le cas où le tableau de Routh possède un élément nul dans la première colonne alors: si la ligne correspondante contient un ou plusieurs éléments non-nuls, A(p) possède au moins une racine à partie réelle strictement positive. si tous les éléments de la ligne sont nuls alors: A(p) a au moins une paire de racines imaginaires pures, ou A(p) possède une paire de racines réelles de signes opposés, ou A(p) possède quatre racines complexes conjuguées deux à deux et de parties réelles de signes opposés deux à deux. Remarque: Une condition nécessaire mais non suffisante est que tous les coefficients du polynôme caractéristique soient positifs.
Zbl 1072. 30006. Weisstein, Eric W. "Théorème de Routh-Hurwitz". MathWorld - Une ressource Web Wolfram. Liens externes Un script MATLAB implémentant le test de Routh-Hurwitz Mise en œuvre en ligne du critère de Routh-Hurwitz
D'après le théorème fondamental de l'algèbre, chaque polynôme de degré n doit avoir n racines dans le plan complexe (ie, pour un ƒ sans racine sur la ligne imaginaire, p + q = n). Ainsi, nous avons la condition que ƒ est un polynôme stable (Hurwitz) si et seulement si p - q = n (la preuve est donnée ci-dessous). En utilisant le théorème de Routh-Hurwitz, on peut remplacer la condition sur p et q par une condition sur la chaîne de Sturm généralisée, ce qui donnera à son tour une condition sur les coefficients de ƒ. Utilisation de matrices Soit f ( z) un polynôme complexe. Le processus est le suivant: Calculez les polynômes et tels que où y est un nombre réel. Calculez la matrice Sylvester associée à et. Réorganisez chaque ligne de manière à ce qu'une ligne impaire et la suivante aient le même nombre de zéros non significatifs. Calculez chaque mineur principal de cette matrice. Si au moins l'un des mineurs est négatif (ou nul), alors le polynôme f n'est pas stable. Exemple Soit (par souci de simplicité, nous prenons des coefficients réels) où (pour éviter une racine en zéro afin que nous puissions utiliser le théorème de Routh – Hurwitz).
Pour les articles homonymes, voir Routh. Edward John Routh ( 20 janvier 1831 – 7 juin 1907) est un mathématicien anglais. Il a laissé son nom au critère de Routh-Hurwitz. Biographie [ modifier | modifier le code] Routh est le fils d'un commissaire aux armées, Sir Randolph Isham Routh (1782–1858) et de Marie-Louise Taschereau (1810–1891), une fille de magistrat québécoise (Québec étant alors rattaché à la province britannique du Bas-Canada). La terre noble de Routh, détenue par sa famille depuis l'invasion normande, est voisine du bourg de Beverley, dans le Yorkshire. Le père d'Edward, Randolph, avait notamment servi à la Bataille de Waterloo [ 1]. Routh et sa famille quittèrent le Canada pour l'Angleterre en 1842. Il fréquenta le lycée préparatoire d'University College School et fut admis comme boursier à University College de Londres en 1847. Il y étudia sous la direction d' Augustus De Morgan, qui le décida à faire carrière dans les mathématiques [ 2]. Routh obtint les titres de B. A.
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