Randonnée-escalade en pays calcaire Alors que les températures se rafraîchissent doucement, que les journées s'écourtent et que la neige apparaît sur les hauteurs, nous cherchons une escalade paisible et courte pour profiter pleinement d'une journée de grand beau automnale. L'arête à Marion qui se situe au-dessus du Col des Aravis offre d'après les commentaires un peu d'escalade et un joli parcours aérien sur un caillou plutôt bon, le tout très bien équipé. Il n'en faudra pas plus pour nous motiver à aller voir ça de plus près. Et cela permettra à Emilie de prendre ses marques en tête sur ce genre de terrain "montagne" en toute sécurité. Finalement les premières longueurs s'apparentent à des longueurs de grande voie facile tantôt herbeuse, tantôt en excellent caillou compact. Arête à marion. La suite se déroule sur une esthétique arête qui se prête très bien à la corde tendue. Un joli parcours sans surprise où effectivement l'équipement est abondant. Ces quelques critères semblent attirer les foules!
L a seule ombre au tableau, le monde, avec forcement "le" gus qui veut aller plus vite que tout le monde" (il a le droit évidemment) et qui met le cirque en voulant doubler et en plus râle parce qu'on gêne. A par ça génial! E nfin nous sortons sur le sommet face à un Mont Blanc omniprésent, toile de fond de notre exploit. Arete à marion van. L e soleil est déjà bas, malgré cela on se prélasse un long moment au sommet avant d'attaquer les 900m de descente raide dans la caillasse. C 'est avec l'ombre et le froid que nous retrouvons le col des Aravis. Il n'y a plus personne, la montagne a retrouvé son calme et sa sérénité. La dégustation de la bière sur la terrasse du seul bistrot encore ouvert n'en sera que plus délicieuse. Superbe journée de montagne entre copains!
Nous nous retrouverons au Col des Aravis à 1486m, délaissant les magasins de souvenirs et les terrasses de bars (pour le moment... ) pour attaquer une marche sur un chemin facile à travers les alpages. Chemin qui rapidement se redresse pour 1h30 d'effort soutenu, sur une sente moins marquée et des pierriers malcommodes. Les bâtons de marche seront d'une grande aide! Enfin nous découvrirons cette arête cachée, démarrant son escalade vers 2050m. C'est parti pour 300m de plaisir! 3 belles longueurs en dalle de niveau 4 sur un calcaire compact et solide nous amènent sur l'arête que nous chevaucherons un long moment par une escalade facile (niveau 2 à 4a), prisue mais parfois vertigineuse, nous laissant le temps d'admirer les hauts sommets enneigés du massif du Mont-Blanc. Arete à marion maréchal. Les chaussons d'escalade seront nécessaires, au moins pour la première partie. Après 3-4h d'escalade nous arriverons au sommet, pour une pause et un casse-croûte bien mérité. Nous redescendrons à pied et par quelques pas de désescalade facile jusqu'à la comble et son pierrier raide, où il faudra être bon marcheur.
On se dit à ce moment là "Waouuu mon dieu que c'est aérien et raide, comment je vais faire". On dirait un monstre rocheux. Mais lorsqu'on s'engage dans les voies, on se rends compte que c'est de l'escalade facile. Bien sûr faut juste pas avoir le vertige. Les longueurs 7 et 8 proposent de nouveau un passage en randonnée coté 2c où nous évoluerons en corde tendus jusquà la longueur 10 cotée en 3a. Francis prend la tête de cordée. Puis il m'assure dans la longueur suivante (3b). Au relais de cette dernière je tombe sous le charge d'une magnifique dalle avec quelques trous qui fait chavirer mon cœur. Francis me rejoint et voit mes yeux jubilés devant cette longueur en 4a. « Arête à Marion » le vrai Album – ArnoVoyages – Blog de voyageurs. Et là pour encore me faire plaisir il décide de rompre l'harmonie de la cordée et me voilà en tête une nouvelle fois sur cette magnifique dalle. D'ailleurs je n'hésite pas à pousser mon cris de joie arrivée au relais. Francis fait mine de ne pas me connaître comme à chaque fois qu'il m'entend crier à l'occasion de nos aventures précédentes.
Dimanche 13 Octobre, départ à 11h du col des Aravis avec Apolline, on débute la marche d'approche, je guide à vue en ayant quand même jeté un coup d'oeil au topo dans la matinée. On part avec une corde de 60m (un peu long pour ce genre d'arête), et une dizaine de dégaines. On met environ une heure à atteindre le début de la voie. On commence à grimper en relais, pour se mettre un peu dans le bain. C'était la première arête pour Apolline, et la seconde pour moi, donc autant dire qu'il m'a fallu un petit moment pour me remémorer toutes les manip. En voyant les groupes derrière nous nous rattraper, on passe en corde tendu, car la voie le permet, elle reste en-dessous du 4a. Webmontagne : L'Arête à Marion. À partir de là, on progresse beaucoup plus rapidement. On arrive sur un replat, où on en profite pour faire une pause déj, avant d'entamer le gros de l'arête. Jusqu'au bout on a eu un bon rythme, bien sûr stoppé par la quantité de monde présent sur l'arête ce jour là. Sur les deux dernières relais, on a tiré des longueurs, car il y a un passage un peu plus délicat.
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